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Le sort des enfants marocains déportés à Cuba

Aussi, le gouvernement continue-t-il de sensibiliser, avec insistance, les organisations internationales et les gouvernements des Etats qui contribuent davantage au budget du Haut commissariat aux réfugiés, à ce drame humanitaire. Pour Mohamed Benaïssa, l’Algérie endosse l’entière responsabilité. En effet, c’est à partir de son territoire que s’effectue la déportation. La sensibilisation de la communauté internationale se base sur plusieurs éléments.

Il s’agit en premier lieu d’expliquer que le drame des enfants déportés est à l’encontre du droit international humanitaire, notamment la convention de 1989 sur les droits de l’enfant.
Le deuxième point est relatif au comité exécutif du Haut commissariat aux réfugiés, qui a relevé la nécessité de respecter l’unité de la famille pour épargner les conséquences de la séparation des enfants de leurs parents.

Le HCR a déjà reconnu cette situation dramatique. Sur cette base, le Maroc a intensifié ses contacts au niveau international pour garantir la protection de ces enfants déportés. Dès 2004, le Royaume a émis des réserves sur le budget du HCR relatif aux camps et au programme de déportation des enfants hors de Tindouf. “ Le Maroc n’a pas omis de souligner que le fait de continuer à financer la déportation peut encourager les ennemis de notre intégrité territoriale à persister dans cette action non humanitaire, causant le déchirement des familles séquestrées. ”, indique le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
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Diplomatie
Grâce aux efforts déployés par la diplomatie marocaine, une dynamique sérieuse a été créée pour trouver une solution finale à ce problème et effectuer un recensement des habitants des camps d’une manière précise, respectant les normes internationales.

Les familles attendent avec une grande impatience la fin de cette déportation à Cuba et dans d’autres pays d’Europe de l’Est au prétexte fallacieux qu’ils y seront formés. C’est un moyen pour les dirigeants du polisario de faire pression, des années durant, sur les parents. Pour les organisations internationales, c’est un véritable génocide enfantin, étant donné que les enfants deviennent l’objet d’un endoctrinement idéologique qui les déracine de leurs origines.

Des milliers d’enfants sahraouis sont arrachés à leurs familles dès l’âge de 7 ou 9 ans pendant dix à quinze ans, ce qui leur cause de profondes souffrances, dont la plus terrible est la privation de l’amour maternel. A leur arrivée, même les frères et sœurs sont séparés. Les enseignants sont sahraouis et cubains.

Les enfants marocains sont exploités dans les fabriques et les champs. Les rapports des organisations internationales parlent aussi de viol et de prostitution.

Jihane Gattioui
LE MATIN

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