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Scrutin du 25 novembre

L’urne est accompagnée de tout le nécessaire au déroulement de l’opération électorale : Encre indélébile, stylos, un imprimé du règlement interne et des consignes à adopter dans les cas exceptionnels, les listes électorales générales en deux exemplaires, l’un dédié au président et l’autre au plus jeune assesseur qui assume le rôle de secrétaire. Il y a aussi les bulletins de vote dont le président doit s’assurer de leur conformité. Le bulletin de vote unique doit être frappé du timbre de l’autorité administrative locale. Le président reçoit et enregistre aussi les représentants accrédités par leurs partis au suivi du scrutin. Le drapeau marocain brandit dans le bureau de vote. A 8 heures, c’est l’heure fixée pour l’ouverture du scrutin. Le président constate, devant les électeurs présents, les représentants des partis, les observateurs nationaux et internationaux que l’urne ne renferme aucun bulletin. Il la ferme avec deux serrures ou deux cadenas dissemblables, dont les clefs restent l’une entre ses mains, l’autre entre les mains de l’assesseur le plus âgé. Démarre ainsi l’opération. Le scrutin est ouvert à 8 heures et clos à 19 heures. Selon les lois électorales, à son entrée dans la salle de vote, l’électeur présente au secrétaire du bureau de vote sa carte d’identité, désormais seul document de vote. Ledit secrétaire annonce d’une voix audible le nom complet de l’électeur qui prend lui-même, sur une table préparée à cet effet, seul un bulletin de vote. Muni de ce bulletin, l’électeur pénètre dans l’isoloir et met, selon son choix, l’indication de son vote à l’endroit réservé. Il plie ce bulletin qu’il dépose lui-même dans l’urne. Puis, le président appose sur une main du votant une marque d’une encre indélébile. Le président et l’assesseur émargent alors sur leurs listes respectives le nom du votant. Le vote doit rester secret. Les discussions et débats de quelque nature que ce soit leur sont interdits. Sont aussi interdits les portables et les appareils photographiques. Si ces consignes ne sont pas respectées, le président est habilité à réquisitionner l’appareil, ou dans des cas extrêmes faire intervenir les forces de l’ordre. Aussi seul le président est habilité à avoir un téléphone portable, qu’il l’utilise pour envoyer un SMS aux autorités publiques les informant sur le taux de participation. Et ce, toutes les deux heures. Il l’utilise aussi, juste après le décompte pour communiquer les résultats pouvant servir aux premières estimations du ministère de l’intérieur.

Par : Amine Harmach
Aujourdhui.ma

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