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La fin tragique d’une femme comblée

Au Douar, le mari jouissait d’une très bonne réputation. On le savait sérieux, ne fumant pas et ne buvant pas d’alcool.
Le mari ne pouvait jamais soupçonner que sa femme le trompait . Il ne se plaignait d’aucun manque. De son côté, Nadia était une épouse très attentionnée. Elle faisait tout pour satisfaire à son tour, son mari. C’était un cordon bleu. Le mari n’avait pas à se plaindre, sa femme prenait bien soin de lui. Etre cocu, cela ne pouvait jamais effleuré son esprit. Il avait une totale confiance en sa douce dulcinée. Une ambiance de bonheur régnait sur ce ménage de quatre enfants, jusqu’au jour où la catastrophe détona dans le ciel serein du douar. Le fameux mari se trouvait à son travail, cet après-midi du vendredi 17 janvier, quand son téléphone cellulaire sonna : «Allo! qui est à l’appareil ?», a-t-il demandé tranquillement. C’est son voisin qui l’appelle pour la première fois. Surpris, le mari se sentait gagner par une multitudes d’inquiétudes. Que voulait le voisin?
«Non, non, rien, juste que ta femme est tombée malade…», lui a-t-il répondu sur un ton sérieux.
Le mari demande à son employeur la permission de rentrer chez lui, priant un collègue motorisé de le ramener près de sa femme malade. Plusieurs interrogations se bousculaient dans sa tête; était-ce aussi grave? Sa femme ressentait des malaises de temps à autre, mais jamais, elle n’avait pensé le contacter. Elle se contentait de boire des ‘infusions traditionnelles qu’elle achetait chez l’herboriste.
Arrivé au douar, il fut surpris par le nombre effrayant de personnes attroupées devant chez lui et des agents de la gendarmerie royale. Angoissé, il pensait qu’un grand malheur venait de frapper sa famille tant aimée. C’est alors que deux voisins se rapprochèrent, lui demandant d’être courageux, car la tragédie était énorme! On l’informa alors que sa femme avait été tuée. «Et mes enfants ?», a-t-il demandé avant de s’évanouir. Après avoir repris connaissance, il a appris que ses quatre enfants étaient sains et saufs, qu’ils n’avaient pas, heureusement pas assisté au meurtre de leur mère qui trompait le père en son absence, avec Mohamed, âgé de trente-cinq ans, célibataire, Et c’est parce qu’elle l’avait prié de cesser ce rapport adultère qu’il avait fini par l’assassiner.

Abderrafii ALOUMLIKI
Aujourdhui.ma

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