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Il tue sa maîtresse qui lui a transmis une MST

Que voulait-il d’elle ? «Tu m’as plu…», lui a-t-il chuchoté. Comme un petit enfant, elle lui a lancé un petit sourire. Ce qui l’a encouragé à flatter son ego avec des mots mielleux. Elle s’est contentée de lui sourire sans lui dire le moindre mot. Et tout d’un coup, elle lui a demandé de s’éloigner du souk. Mohamed semblait heureux parce que la demande de Samira lui a prouvé qu’elle avait accepté d’entretenir une relation avec lui. Mais pourquoi s’éloigner du souk ? Son mari était coiffeur et y disposait d’un local. Etait-elle prête à le tromper ? Peu importe pour elle qui a engagé enfin une conversation avec Mohamed. Avant de se séparer, il lui a glissé un billet de cent dirhams et l’a suppliée de le rencontrer le jour du souk prochain à la même place. Pourquoi lui a-t-il remis les cent dirhams ? Samira n’en savait rien. Elle a mis le billet dans son porte-monnaie et est repartie très heureuse. Quand ils se sont rencontrés la semaine suivante, il l’a conduite quelques mètres plus loin du souk. Il n’y avait personne. Ils se sont assis sur deux rochers, l’un à côté de l’autre. Une conversation a été engagée entre eux. Que se disaient-ils ? Personne ne les entendait. Soudain, ils se sont tus. Mohamed s’est approché d’elle, puis il a commencé à l’embrasser. Il n’aurait pas imaginé qu’elle serait une proie facile. Il a commencé à lui faire des attouchements. Enfin, il lui a demandé de l’accompagner dans un coin loin des yeux des curieux. Elle ne s’y est pas refusée. Là, elle a enlevé sa djellaba et s’est déshabillée à moitié pour passer à l’action. Dix ans plus tard, la relation entre Samira, mère de quatre enfants, et Mohamed, père de sept enfants dure encore. Il n’y avait jamais eu de rupture entre eux.
Atteinte, en mai dernier, d’une maladie sexuellement transmissible, Samira ne l’a pas dévoilé à son amant. Elle a continué à coucher avec lui en plein air, chaque vendredi, jour du souk à Jemaât S’hayem. Samira qui n’a pas pu aller voir un médecin, faute d’argent, a continué à garder le secret de sa maladie. Au fil des semaines, Mohamed fut atteint par le même mal. Pire encore, la maladie a touché également sa femme, qui était, contrairement à l’époux de Samira, au courant de la relation d’adultère de son mari. Mais elle n’a jamais réagi.
«Pourquoi tu ne m’as pas parlé de ta maladie?», lui a-t-il demandé sur un ton nerveux. Il n’avait pas eu de réponse.
Mohamed et sa femme ont été examinés par un médecin et ont commencé un traitement médical. Une situation qui l’a encouragé à penser à rompre sa relation avec Samira.
Vendredi 15 juin 2007, jour du souk à Jemâat S’hayem. Samira était en compagnie de sa sœur. Cette dernière est partie pour la laisser en compagnie de son amant. Mohamed l’a conduite au lieu où ils avaient l’habitude de s’isoler. Quand ils y sont arrivés, ils ont remarqué une femme, quadragénaire, qui les attendait armée d’un grand bâton. Qui était-elle? L’épouse de Mohamed. L’arme a été remise à l’époux qui a surpris Samira d’une série de coups surtout au niveau de la tête. Après quoi, Mohamed et son épouse sont repartis comme si rien ne s’était passé. La famille de Samira s’est lancée à sa recherche. Elle a déclaré sa disparition depuis deux jours auprès de la gendarmerie royale. Sa sœur leur a dévoilé qu’elle l’avait laissée la dernière fois en compagnie de son amant, Mohamed. Ce dernier a été arrêté. Il a fini par cracher le morceau. Le cadavre a été retrouvé sur le même lieu en décomposition avancée. Mohamed et sa femme ont été traduits devant la justice à Khouribga.

Abderrafii ALOUMLIKI
Aujourdhui.ma

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