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Elle a deux maris et un amant

C’est son premier mari, ressortissant marocain en France, qui a porté plainte contre elle, et a révélé dans sa plainte qu’une relation amoureuse l’avait liée à sa femme, Naïma, alors qu’elle était encore au Maroc. Quand ils s’étaient mariés, il l’avait emmenée avec lui en France. Elle était l’épouse idéale, puis la mère exemplaire de cinq enfants. Dans sa plainte, son premier mari a expliqué que Naïma avait commencé à changer quand il s’était éloigné d’elle et de ses enfants durant plusieurs mois en 1992 à cause de son travail. C’est à cette époque que Naïma a eu une relation extraconjugale avec Mohamed, également résidant en France. Quand le plaignant en a pris connaissance, Naïma a recouru à la justice pour demander le divorce invoquant l’abandon familial. La justice lui a donné raison en décidant la répudiation et l’expulsion du mari du foyer conjugal. Une décision d’un juge français qui n’a pas été approuvée par son homologue marocain. Par la force du droit, la justice marocaine considère le couple encore marié et que la relation conjugale n’est pas dissoute.
Entre-temps, Naïma qui vivait en concubinage avec Mohamed a accouché d’un nouveau-né. En 1996, le plaignant a appris que le concubin de son épouse, à savoir Mohamed avait été refoulé des terres françaises vers son pays natal, le Maroc. Impatiemment, Naïma l’a rejoint à Casablanca. À l’époque, sous l’ancien code de la famille, le couple n’avait pas besoin de recourir à la justice pour se marier. Il se contentait d’aller chez les adouls. C’est la raison pour laquelle aucune difficulté n’a empêché Naïma et Mohamed d’établir facilement un acte de mariage ! Après quoi, le couple a présenté au consulat de France une demande de regroupement familial. Mais la réponse était négative étant donné que Mohamed avait été refoulé auparavant. Naïma se trouve alors un nouvel amant. Jilali, un ressortissant algérien vivant en en France. Quant à son acte de mariage avec Mohamed elle a indiqué aux enquêteurs de la police judiciaire que celui-ci était faux. «Il s’est débrouillé pour l’avoir», a-t-elle précisé. En effet, Mohamed avait tout avoué devant la police judiciaire et révélé les noms de ses complices qui ont été arrêtés.
Après les délibérations, la Cour a jugé les sept mis en causes coupables des charges retenues contre eux. Elle a condamné Naïma, son deuxième mari et l’intermédiaire à quatre ans de prison ferme et les deux adouls à deux ans de prison ferme, le faux témoin à six mois et le frère de Naïma à deux mois.

Abderrafii ALOUMLIKI
Aujourdhui.ma

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