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La lutte contre les causes derrière les changements climatiques est un combat commun qui nécessite une concertation et une coordination internationales, a-t-il fait remarquer, rappelant que Marrakech avait abrité, en 2001, la 7ème Conférence des Parties sur les changements climatiques (COP 7) au cours de laquelle le Maroc avait exprimé sa détermination à jouer un rôle d’avant-garde dans le traitement de cette problématique.
Il a souligné, à ce propos, que c’est la COP 7 qui a permis, en vertu de la Déclaration de Marrakech, de mettre sur pied les mécanismes facilitateurs de l’application du protocole de Kyoto.
Le Royaume souscrit à l’engagement mondial pour la réduction des gaz à effet de serre et encourage toute initiative de nature à réduire les impacts négatifs des changements climatiques, a-t-il ajouté.
Il a signalé que le Maroc s’est également engagé à atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, fixés dans le cadre du protocole de Kyoto, en prenant plusieurs mesures pour les contrôler et les réduire.
De son côté, M. K. Pachauri a mis en relief les efforts déployés par le Maroc pour la préservation de l’environnement, rappelant la création en 1988 du GIEC sous l’égide de l’Organisation météorologique mondiale et du Programme des Nations unies pour l’environnement.
Il a également souligné l’importance de la Convention de Rio (1992) sur les changements climatiques et le protocole de Kyoto (1997) qui constitue un premier engagement concret de mise en oeuvre de la Convention de Rio, en vue de la réduction par les pays développés de leurs émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2008-2012.
Il a, de même, appelé à l’utilisation des énergies renouvelables et fait remarquer que le Maroc pourrait s’intéresser aux biocarburants et explorer la possibilité des transformations bioénergétiques.
Les travaux de cette rencontre ont été axés sur la restitution des synthèses des rapports des trois groupes de travail du GIEC portant sur les bases scientifiques physiques, les conséquences, adaptation et vulnérabilité et les mesures d’atténuation du changement climatique.
La présentation de la synthèse finale de l’ensemble des travaux du GIEC est prévue en novembre prochain à Valence (Espagne).
MAP
