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Une planète violée

Ce sont quelque 13 millions d’hectares de forêts qui sont détruits chaque année par la main coupable de l’homme. La consommation massive et continue du bois, à l’échelle domestique ou industrielle, pour satisfaire les caprices des hommes, fabriquer le papier à journaux, va sans cesse croissant. Elle est devenue vertigineuse et la hausse constante du papier journal n’a aucun rapport – que l’on se le dise – avec la rareté da cette matière première qu’est le bois sur lequel on s’acharnerait moins ou que l’on épargnerait un tant soit peu.

L’entreprise de destruction des forêts n’a jamais été aussi folle et aveugle et le prix des dérivés ou des produits finis jamais aussi élevés. Le principe fétiche de rareté n’intervient nullement. Paradoxalement, ce sont les politiques d’expansion, en agriculture et en industrie, c’est-à-dire censées procurer le bien-être et le confort de l’homme, qui sont à la base de sa propre destruction.

On ne soupçonne pas qu’une forêt dévastée, brûlée ou arrachée contribue gravement à réduire la régénération de l’oxygène et porte donc à conséquence sur l’atmosphère.

Comme pour le réchauffement du climat, auquel l’industrialisation forcenée contribue très largement, l’une des graves conséquences du déboisement est la destruction de l’écosystème, et donc la menace persistante à terme – et c’est un truisme – de guerres et de conflits graves entre les peuples pour l’eau raréfiée, les biens naturels réduits à néant et peut-être la qualité de l’air.

Une vision de cataclysme s’esquisse et le Conseil de sécurité vient de se réunir pour la première fois de son histoire sur le sujet. Il prend enfin la mesure réelle d’un vrai problème planétaire, et les joutes échangées hier entre délégués chinois et britannique ravivent notre inquiétude.

LE MATIN

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