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1 seconde de plus en 2005

La rotation de la planète sur elle-même ralentit en effet constamment, depuis sa formation il y a 4,5 milliards d’années, en raison des effets d’attraction luni-solaire et des forces induites par ses constituants internes, l’atmosphère et les océans. D’où une contradiction entre la durée mesurée par la rotation de la planète et la définition moderne du temps, fondé sur la mesure de phénomènes de physique fondamentaux, bien plus réguliers.

Jusqu’en 1960, la seconde représentait la 86 400e partie d’un jour solaire moyen de 1900. Aujourd’hui, sa définition s’exprime ainsi : «9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre deux niveaux hyperfins de l’état fondamental de l’atome de césium 133.» Ouf… L’ennui, c’est que la technologie moderne a besoin de précision. Et n’aime pas les changements, à la main, dans le décompte du temps. Le GPS américain a ainsi décidé dès 1980 de s’affranchir du temps… terrestre et ne compte qu’en temps atomique. Le GPS avance désormais de dix-neuf secondes sur le TUC. Et le gouvernement américain propose (1) que l’ensemble des systèmes de radionavigation et de télécoms par satellites fasse de même, quitte à rattraper une heure d’un coup… en l’an 3000. Une proposition qui soulève l’ire des Britanniques, puisqu’elle réduirait à néant le rôle du méridien de Greenwich dans la définition de l’heure.

(1) Lire J.-O. Baruch dans la Recherche de janvier 2006.

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