Accueil > Santé > La consommation de viande rouge est reliée à la fréquence du cancer colorectal

La consommation de viande rouge est reliée à la fréquence du cancer colorectal

L’étude a inclus 478.040 hommes et femmes de dix pays européens. L’âge de ces personnes variait de 35 à 70 ans. Elles ont été suivies pendant cinq ans. Au cours de cette période 1329 cas de cancer colorectal ont été enregistrés, dont 855 cas de cancer du côlon et 474 du rectum.

Les personnes consommant deux plats de viande par jour ( viande rouge et charcuterie – portions de 80g ) ont eu un risque augmenté d’un tiers par rapport aux personnes du groupe témoin qui n’en mangeaient qu’environ une fois par semaine. L’étude a aussi montré que la faible consommation de fibres alimentaires augmentait le risque de cancer du colon.

Parmi les autres enseignements de cette étude il faut noter que la consommation de volaille est sans effet et qu’il y a une réduction de risque de cancer colorectal de 40 % chez les amateurs de poissons en consommant une fois tous les deux jours par rapport à ceux qui en mangent moins d’une fois par semaine.

Des études suggèrent que des composés ayant des effets cancérogènes se forment dans le système gastro-intestinal suite à l’ingestion de fer, présent en grande quantité dans la viande rouge.

Il se pourrait aussi que des précurseurs de cancérogènes soient responsables lors de la cuisson à forte température (barbecue). Cependant lors de la cuisson au grill des poissons et de la volaille ces précurseurs existent et sont sans conséquences de risque cancer colorectal.

Les viandes concernées sont : le boeuf, le veau, le porc et l’agneau, qu’ils soient frais, hachés et/ou surgelés; les charcuteries sont représentées par notamment le jambon, le bacon, les saucisses, les saucissons.
source:marocsante

Commentaires

Voir aussi

Manger du soja réduit les risques de cancer du sein

Les femmes qui mangent régulièrement de la nourriture à base de soja ont moins de risque de développer un cancer du sein, selon une étude japonaise publiée vendredi. Les femmes ayant des taux élevés de génistéine, une isoflavone contenue dans le soja, sont moins exposées au cancer du sein que les femmes ayant un taux faible, selon une étude du Centre national du cancer de Tokyo.