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Pauvreté en Afrique, pétrole, conflit israélo-palestinien ……….

Mais les dirigeants des sept pays les plus riches (Royaume-Uni, France, USA, Japon, Allemagne, Italie, Canada) et de la Russie, aborderont également les questions du Proche-Orient, de la lutte contre le terrorisme et de la prolifération des armements.

La nouvelle envolée des cours du pétrole sera également abordé.

« Nos mines ne sont pas pour leurs usines », « L’Afrique aux Africains », « A bas la commission économique pour l’Afrique des Nations Unies » : avant l’ouverture du sommet de l’Union africaine (UA) à Syrte (Libye), les banderoles donnent le ton.

Du moins celui que le chef de l’Etat libyen, le colonel Mouammar Khadafi, souhaite donner à cette réunion, qui rassemblera les leaders africains lundi et mardi dans cette petite ville balnéaire sur la Méditerranée, à plus de 400 km à l’est de Tripoli.

Car l’Afrique est confrontée au paradoxe de vouloir restaurer sa fierté et son indépendance tout en dépendant en grande partie de l’aide internationale et du bon vouloir de ses créditeurs occidentaux.

« La persistance du sous-développementen Afrique montre que beaucoup reste encore à faire tant du côté de l’Afrique que du côté de nos partenaires et la participation de l’Afrique au sommet du G8 sera l’occasion de le rappeler », a déclaré René N’Guettia Kouassi, directeur des affaires économiques de l’UA.

« C’est vrai, les réunions se multiplient, les engagements se superposent, mais sans aucun effet, aucun impact, on promet mais on ne tient pas ses promesses », constate-t-il, estimant que si les pays occidentaux « continuent à trop promettre sans tenir, l’Afrique perdra espoir ». Hasard du calendrier, la 5e session ordinaire de l’assemblée de l’UA se déroule à la veille du sommet du G8 à Gleneagles, que les pays les plus industrialisés ont décidé de consacrer en partie à l’Afrique.

Plusieurs chefs d’Etat africains, ainsi que l’UA, sont invités à ce sommet en Ecosse pour présenter le point de vue africain, alors que la Grande Bretagne travaille sur un rapport pour le développement de l’Afrique.

Lors d’un sommet à Abuja le 19 juin, six chefs d’Etat et les représentants d’une dizaine d’autres pays du continent s’étaient déjà réunis en prévision de la réunion du G8 et avaient convenu de demander aux puissances économiques de la planète l’élargissement de l’annulation de la dette « dans toutes ses composantes », à tous les pays africains. Ils souhaitent également la création d’un fonds de 20 milliards de dollars pour financer les projets de l’UA dans le cadre du Nepad (Nouveau partenariat économique pour le développement de l’Afrique).

« Le G8 doit comprendre que l’Afrique développée fait son affaire, contribue à la paix dans le monde, agrandit le marché pour ses industriels, fait diminuer l’épidémie du VIH-sida », explique M. Kouassi, soulignant que souvent « les grandes puissances ne jouent pas le jeu et continuent de façon camouflée des pratiques d’un autre siècle comme pour le coton ». Les Africains reprochent aux pays développés, notamment les Etats Unis de subventionner leurs producteurs de coton contrairement aux règlements de ( l’OMC ) l’Organisation mondiale du commerce, ce qui handicape les millions de producteurs africains.

« L’image de l’Afrique mendiante nous n’en voulons plus », lance Elisabeth Tankeu, commissaire de l’UA pour le commerce et l’Industrie. « L’aide au développement c’est aussi un moyen de nous restituer ce que l’Occident a pris à l’Afrique ».

« La jeune génération africaine est désespérée et vit dans une impasse totale, que nos partenaires comme le G8 nous aident à gérer et développer nos ressources plutôt que de nous pousser vers le désespoir », plaide-t-elle en évoquant les possibilités de dérives extrémistes dirigées contre l’Occcident.

Le conflit palestinien à l’ordre du jour

Le président Bush a annoncé que le « conflit palestinien » sera également à l’ordre du jour du sommet du G8 jeudi et vendredi à Gleneagles, en Ecosse. « Nous allons également parler du conflit palestinien. Il est possible que les pays du G8, les pays industrialisés, puissent aider les Palestiniens », a affirmé le chef de la Maison Blanche dans un entretien à un quotidien danois Interrogé sur l’aide au développement allouée par Washington, qui représente 0,16% du Produit intérieur brut américain contre 0,87% pour un pays comme la Norvège, Bush a rappelé que son pays dispose d’un « système de taxation qui encourage les personnes privées à donner ».

« C’est pourquoi je rappellerai à nos amis du G8 que l’aide aux pays en voie de développement est plus que des dons gouvernementaux. C’est cela, mais c’est aussi des contributions généreuses de personnes privées, et nous contribuons à hauteur de milliards annuellement », a-t-il affirmé, selon ses propos cités par le journal. Bush souhaite aussi évoquer la question de l’Union européenne lors de la réunion du G8.

« Mon message ici est clair. Nous souhaitons que l’Europe soit un succès. », a-t-il affirmé, selon Jyllands Posten. Le président américain est attendu au Danemark à partir de mardi soir et jusqu’à mercredi après-midi pour une visite officielle et un entretien avec le Premier ministre danois, un fidèle allié dans la guerre en Irak. De nombreuses manifestations anti-Bush et anti-guerre en Irak ont été annoncées à Copenhague lors de sa venue, le chef de la Maison Blanche .

Le pétrole cher s’invite à l’agenda des chefs d’Etats

Le nouvel embrasement des cours du pétrole pèse sur le bulletin de santé d’une économie mondiale déjà déséquilibrée, et exacerbe les dissensions entre pays duG8 alors que leurs marges de manoeuvreéconomiques apparaissent très réduites à la veille de leur sommet.

Les chefs d’Etats aborderont aussi à Gleneagles le réchauffement climatique. Ils auront théoriquement laissé les thèmes, jugés plus techniques et moins politiques, de l’évolution de l’économie mondiale ou des taux de changes, à leurs ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales, qui se sont déjà rencontrés à plusieurs reprises depuis le début de l’année.

Mais le sujet des cours du pétrole, qui ont franchi pour la première fois la semaine dernière la barre symbolique des 60 dollars par baril, semble devoir s’imposer quoiqu’il arrive, et plusieurs hauts responsables l’ont déjà évoqué.La croissance économique mondiale, bien que très inégalement répartie, demeure jusqu’ici robuste, après avoir accompli l’an dernier sa plus belle performance depuis une trentaine d’années (+5,1%).

Elle est encore attendue au-dessus de 4% cette année et l’année prochaine. Les prix du pétrole, qui ont été multipliés par deux en l’espace de deux ans et demi, n’ont pas jusqu’ici provoqué de récession économique dans les pays consommateurs. Mais ils affectent beaucoup les pays les plus pauvres, en Afrique ou en Amérique centrale, et, de plus en plus, l’Europe continentale. Et l’inquiétude monte, au fur et à mesure que les experts surenchérissent dans les prévisions de prix du baril.

La zone euro est engluée dans une nouvelle phase de ralentissement, alors que l’Amérique résiste mieux.

source:lopinion

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