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Le tourisme marocain a fait le pari du balnéaire

En plus des six stations prévues dans le Plan Azur (Saidia, Lixus, Mazagan, Taghazout, Mogador et Plage Blanche- la seule qui reste à concéder-) deux nouvelles stations y sont venues se greffer. Il s’agit De Tamouda Bay, nom commercial donné à la côte Mdieq-Fnideq, et le site de Oued Chbika, à 55 Km au sud de Tan Tan, attribué à l’égyptien Orsacom. « Ces stations, toutes de nouvelle génération et offrant un produit balnéaire haut de gamme avec 150 à 200 ha de terrain de golf par station, garantissent un certain équilibre entre l’immobilier et l’hôtelier », assure Adil Douiri, ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie sociale, lors d’une conférence de presse, tenue mercredi 14 février à Casablanca.

Si le flux des arrivées de touristes s’améliore d’année en année (le Maroc en a accueilli 6,5 millions en 2006), le souci aujourd’hui des responsables du secteur touristique marocain est d’aller plus vite en accélérant le rythme de construction des unités hôtelières. La station de Saidia (713 ha pour 17 000 lits et 8000 emplois directs), concédée au groupe espagnole Fadesa, se distingue en étant en avance sur les autres stations. L’ouverture de sa première unité hôtelière est prévue pour cet été 2007. La station, dont les travaux avaient démarré en avril 2004, sera à 90% opérationnelle au courant de l’été 2009. Le coût de l’investissement est estimé à 12 milliards dirhams.

La Vision 2010 du secteur du tourisme, dont le Plan Azur en fait partie, table sur l’accueil de 10 millions de touristes à l’horizon 2010. Le balnéaire haut de gamme devra satisfaire une bonne partie de cet objectif. Au département du Tourisme, il semble que la cible de cette future clientèle est d’ores et déjà identifiée. M. Douiri parle de deux types de clients totalement différents. Un : des touristes qui ne sont pas très familiers de la destination Maroc, essentiellement des Allemands, des Italiens et des Scandinaves, et qui pour s’y rendre auront besoin de passer par des TO. Deuxième type de clients, qualifié de possible et certain puisque familier du Maroc, sont surtout des touristes individuels qui font leurs achats de vacances sur Internet et ont besoin de vols réguliers directs et à bas prix. Ils sont notamment des Espagnols, des Britanniques, des Belges et des Français. Dans cette perspective, l’accord de l’Open Sky revêt toute son importance.

Said El Hadini
Menara.ma

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