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La SNCF plaide non coupable sur les incidents du train Nice-Lyon

Nous n’avons pas cherché à cacher les choses. On a voulu recueillir le maximum de renseignements factuels sur cette affaire en rencontrant les gens et en recueillant leurs témoignages, a-t-il précisé lors d’un point de presse.

Pour Jean-Jacques Henry, le dispositif de sécurité mis en place par la SNCF était adapté. Selon lui, aucune responsabilité ne peut être retenue à l’encontre du personnel, notamment des trois membres de la police ferroviaire qui sont descendus du train à Saint-Raphaël (Var) juste avant le déclenchement des incidents.

Il n’y a pas eu d’erreur de jugement de leur part. Ils ont fait leur travail et ont décidé de descendre en toute conscience pour participer à des opérations de sécurisation sur d’autres trains, a expliqué le responsable de la SNCF.

Dans le cadre de l’opération Pass à 1 euro 20, qui permet de voyager à ce prix dans toute la région Paca durant la journée du 31 décembre et le 1er janvier avant midi, 80 membres de la police ferroviaire ont été mobilisés pour assurer la sécurité à bord des trains.

Jean-Jacques Henry a également repoussé l’hypothèse d’un manque de communication avec les services de police soulevée par le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy.

Je ne souhaite pas polémiquer sur ce sujet. Tous les services de police et de gendarmerie de la région Paca étaient au courant de cette opération qui est une opération traditionnelle depuis 2002, a-t-il dit.

IL N’Y AVAIT AUCUNE RAISON DE REFUSER AUX JEUNES DE MONTER

Les contacts ont été nombreux en amont, nous avons collaboré de façon très forte, a-t-il ajouté. Il n’y avait aucune raison de refuser aux jeunes de monter à bord des trains. Plusieurs milliers de billets ont été vendus et l’on n’a dénombré que quelques délinquants.

Au total, 15.000 pass ont été délivrés par la SNCF, qui refuse de faire un lien entre le prix modique des billets et les incidents.

Elle a indiqué que seules deux voitures, sur les dix qui composaient le train n°17430, avaient été dégradées avec des portes cassées et des sièges lacérés et souillés.

Par ailleurs, deux personnes ont été dépouillées de portefeuilles et de téléphones portables, menacées verbalement mais sans violence physique, et une jeune femme majeure a été victime d’attouchements à caractère sexuel.

Les incidents se sont produits en moins d’une demi-heure entre les gares de Saint-Raphaël et des Arcs, où les gendarmes sont intervenus et ont procédé à trois interpellations, dont une personne mineure.

Les deux jeunes majeurs ont été écroués en attendant leur comparution, le 6 mars prochain, devant le tribunal correctionnel de Draguignan.

D’autres incidents sont survenus peu avant l’entrée du train en gare de Marseille.

Se doutant qu’ils étaient attendus par la police, des jeunes ont tiré le signal d’alarme pour faire stopper le train et descendre sur le ballast. Certains ont jeté des pierres sur les voitures, a encore déclaré Jean-Jacques Henry.

La SNCF a déposé dimanche une plainte pour les agressions et une seconde pour vandalisme.

Reuters

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