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Sahara : les Etats-Unis prêts à aider pour le règlement du différend

Pour plusieurs acteurs et responsables politiques marocains, la libération récemment des 404 prisonniers marocains détenus par le Polisario dans le sud-ouest de l’Algérie est loin de résoudre le problème du Sahara. Ce n’est qu’une partie du contentieux, dans la mesure où sa véritable résolution réside dans la recherche d’une solution politique juste, définitive et mutuellement acceptable par toutes les parties et ce dans le cadre de la souveraineté du Maroc et dans le respect de ses frontières authentiques.

«La libération des prisonniers ne met pas un terme au calvaire de nos concitoyens encore séquestrés dans les camps de Tindouf », estime M. Ismail Alaoui, SG du PPS dans un entretien publié mardi 23 août dans le quotidien Aujourd’hui le Maroc. «C’est tout à fait normal que le Maroc considère que le dossier n’est pas clos [….] Il y a encore beaucoup de problèmes qui ne sont pas définitivement résolus dans la mesure où ils concernent les disparus, poursuit-il.

Quoi qu’il en soit, aux yeux des Etats-Unis, principaux architectes de cette opération de libération des plus anciens prisonniers du monde, par l’entremise de M. Richard Lugar, président de la commission sénatoriale des affaires étrangères, cette libération peut être le prélude au lancement de négociations sérieuses entre Rabat et Alger. « Les États-Unis ne vont pas exercer des pressions sur l’Algérie ou le Maroc. Toutefois, nous leur demandons respectueusement de retourner à l’ONU et de profiter de cette nouvelle occasion de bonne volonté et de bonne foi », estime M. Lugar lors de l’entretien qu’il a accordé à la chaîne de télévision d’Abu Dhabi à Rabat (Maroc), le 19 août.

Je crois que si les négociations sont engagées de manière sérieuse entre le Maroc et l’Algérie pour apurer tous les contentieux entre les deux pays, cela ne peut être que bénéfique pour nos deux peuples et pour ceux du Maghreb, ajoute M. Alaoui.

Les États-Unis, indique M. Lugar, n’ont pas de formule particulière à proposer pour régler ce différend, mais il souhaite la réouverture des postes-frontière entre l’Algérie et le Maroc, un échange de visites de hauts représentants du gouvernement de ces deux pays et la reprise des relations commerciales entre Alger et Rabat.

Le sénateur a souligné que les États-Unis considéraient aussi bien l’Algérie que le Maroc comme des pays amis et qu’ils étaient prêts à les aider à régler leur différend, qui remonte à 1976. Par ailleurs, M. Lugar a déclaré que les États-Unis portaient un intérêt plus grand à l’Afrique du Nord depuis les attentats terroristes du 11 septembre 2001 et que la coopération entre l’Algérie et le Maroc serait avantageuse aussi bien pour ces deux pays que pour les États-Unis.

Source : MENARA

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