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Et si on se faisait une beauté…

En ce temps où le culte de l’apparence est une réalité évidente, l’affirmation de soi passe, le plus souvent, par la quête de la beauté et de la jeunesse. L’intégration sociale passe primordialement par le corps et l’aspect extérieur.

Ce désir, de la femme, d’être belle et toujours séduisante, passe par une panoplie de pratiques dont l’éventail s’élargit de plus en plus. Du geste le plus simple à la manœuvre la plus complexe, rien n’est exclu. Même le bistouri, outil jadis réservé aux pathologies récalcitrantes, est aujourd’hui érigé, en une sorte de baguette magique, par les dames dont il fait le bonheur.

Une ride par-ci, un kilo de trop par-là, et le tour est joué. La chirurgie esthétique est aujourd’hui banalisée par un usage fréquent. Devant cette attitude quasi obsessionnelle de l’apparence physique, les professionnels de la cosmétologie trouvent un terrain propice pour inonder les marchés de produits révolutionnaires aux vertus de plus en plus extraordinaires.

Dans ce sens, des manifestions sont organisées en hommage à la beauté et au bien-être. Le Salon Tajmil (qui a lieu du 10 au 13 mars à l’OFEC de Casablanca), dédié à cette thématique, témoigne de l’intérêt croissant accordé à cette activité en plein essor économique.

Une surenchère de publicité et de communication jette la femme, mais aussi l’homme, dans la confusion la plus totale. Dans les foyers, le budget alloué à la beauté prend de l’ampleur et grignote celui d’autres produits, jugés désormais moins importants. La beauté de madame passe avant. A la bonne heure si monsieur décide d’en faire autant !

Le plein de produits de beauté fait, il reste à entretenir sa forme. Un kilo de plus et tout est perdu.

L’harmonie des formes est tout aussi primordiale que celle des traits. Des notions comme celles de l’homme idéal ou de la femme idéale voient le jour et sont actualisées selon les tendances et les contextes dans lesquelles elles évoluent.

Pour certaines sociétés, les rondeurs et les formes généreuses sont indissociablement liées aux valeurs féminines. En revanche, celles qu’ils qualifieront d’anorexiques, seront considérées par d’autres comme l’incarnation même de la beauté.

Leurs corps décharnés aux formes squelettiques répondent exactement à leurs critères esthétiques. Entre les deux, se trouvent les sociétés qui n’adoptent pas un modèle en particulier mais restent réceptives à toutes les tendances.

C’est dire que rien n’est stable ni figé, dans le temps ou dans l’espace, sur la planète beauté. A peine installée, la notion de «look» est aussitôt remplacée par celle de «relooking», éternel appel au changement et à la métamorphose. Et pour être dans l’air du temps et répondre aux impératifs sociaux, il faudrait bien suivre la mouvance…

Kenza Alaoui | LE MATIN

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