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La vallée de l’Ourika de nouveau victime des crues

Devant cette situation, les autorités locales se sont mobilisées pour réparer les dégâts et évacuer les populations. «Quatre sections de la route reliant Marrrakech à Siti Fatma ont été endommagées.

La première a été envahie par les eaux et les trois autres ont été endommagées au niveau des chaussées. Un dispositif provisoire a été mis en place pour permettre le rétablissement de la circulation », indique Mohamed Abdelhafid El Abchihi, chef du service infrastructure à la direction provinciale de l’équipement de la région de Haouz. Par la même occasion, il rend hommage à tous ses collègues qui ont travaillé sans relâche durant les jours de la fête de l’Aïd.

D’autres témoins, contactés sur place, ont indiqué qu’au début de la catastrophe, des automobilistes ont été bloqués et qu’après tout est rentré dans l’ordre. «Les autorités, encore traumatisées par les événements tragiques des années 90, ont réagi tout de suite à ces événements.

Au moment où je vous parle, tous les dégâts ont presque été réparés. Mais ce qui s’est passé réellement, c’est que la fonte des neiges accompagnée par des orages ont provoqué ces inondations», dit Jean Leman, propriétaire d’une maison d’hôtes dans la vallée de l’Ourika.

Un autre témoignage assure qu’après ces crues, le visiteur assiste à un paysage de détresse. «Tous les ponts construits en bois ont disparu. Heureusement que le seul qui a pu échapper aux inondations se trouve près de notre jardin. En revanche, une maison qui était déjà en ruine a été finalement emportée», déclare Rémi Aubré, cofondateur de jardin Timalizène dans l’Ourika.

Mais la grande surprise est venue du côté des infrastructures routières qui ont lâché encore face au rouleau compresseur des eaux, alors que cette zone, qui connaît actuellement un engouement de la part d’investisseurs étrangers, notamment les projets touristiques dans l’Oukaïmeden, devra renforcer son réseau routier pour faire face aux inondations successives. Rappelons que cette région a déjà connu des crues dans les années 60-80. Mais les plus dangereuses sont celles d’août 1995 qui ont tout emporté sur leur passage avec plus d’une centaine de morts et quatre-vingts disparus.

Pour faire face à ces intempéries, le ministère des Travaux publics a mis en place, dans la région, des stations d’observation météorologique avec un système de veille et de prévision des orages.

Rachid Tarik | LE MATIN

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