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La police scientifique ouvre ses portes

Ainsi, les cinq scientifiques à la tête du laboratoire se chargent respectivement d’identifier des traces et des indices biologiques prélevés sur les scènes du crime, les poisons et produits toxiques, travaillent sur l’identification par empreintes génétiques et déterminent les différents matériaux liquides et/ou solides prélevés sur les lieux d’infraction (incendie, explosion…), etc.

«Le travail scientifique permet d’orienter l’enquête de la police judiciaire où quand on a un suspect, on peut relever des indices qui peuvent apporter la preuve soit de sa culpabilité soit de son innocence », précise Zaâri Ahmed, responsable de la biologie au laboratoire de la police scientifique.

Ainsi, au terme de l’année 2006, le nombre total des affaires reçues par le laboratoire de la police scientifique est de 676. Le pic a cependant été enregistré en 2004 avec 1.246 affaires. «En 2004, nous avons reçu les matériels et la formation nécessaires pour faire de l’identification par empreinte génétique.

Par ailleurs, nous recevions également à cette époque toutes les affaires relatives aux faux documents, aujourd’hui orientés vers un laboratoire à Rabat », continue Abed Hamid. Aujourd’hui, le laboratoire participe à la formation continue et de base des policiers. De la même manière, il reçoit des magistrats.

«Nous leur expliquons l’apport de la police scientifique dans les affaires judiciaires, comment prélever des échantillons, quoi prendre sur le lieu du crime… Aujourd’hui, il y a un travail de fait et on espère que ça ira en s’améliorant», conclut Abderrahim Louai, chef du service chimie, incendies et explosifs. Espérons que d’autres services de la Sûreté nationale prendront une telle initiative !

Dounia Z. Mseffer
LE MATIN

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