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Faudel fait chanter le Nord

Nedim Nalbantoglu a été accueilli avec de chaleureux applaudissements. Violoniste prodige, cet artiste talentueux vient de la Turquie. Nedim sait maîtriser avec brio son instrument.
Son talent est confirmé dans les musiques gitanes. Personne n’a pu rester indifférent aux admirables morceaux qu’il a joués lors de cette soirée spéciale.

Les jeunes attendaient avec impatience le tour de Faudel, le petit prince du Raï. On criait son nom de part et d’autre. Sur scène, Faudel est paru regorgé de bonne humeur et de joie. D’ailleurs, c’est là où réside sa force.

Ce chanteur qui ne dépasse pas les 27 ans s’est donné à 100 %. A côté de lui, quelque 30.000 spectateurs dansaient et répondaient spontanément à sa musique. «Tellement je t’aime», «Je veux vivre», «Ya rayech»… Les chansons de l’artiste se succédaient l’une après l’autre tout en suscitant les mêmes réactions d’allégresse. Même Benhima n’a pas résisté à la tentation de bouger au rythme de la musique. C’est lui-même qui avait proposé à Faudel de venir.

«Je tenais absolument à venir à Chefchaouen. Cette petite ville mérite qu’on s’intéresse à elle», s’exclame Faudel, une fois qu’il a fini son spectacle.

La soirée de jeudi a été très animée. Maints artistes y ont participé. La ville de Chefchaouen a su dégager un charme envoûtant. Des centaines de Chaounis sont venus apprécier les prestations des différents artistes, au cœur de la place Outaouhammam. Enfants, jeunes et moins jeunes ont manifesté leur joie. Un tel événement change le quotidien des habitants d’une ville enclavée, située au milieu des montagnes du Rif. C’est pour la deuxième fois que Chefchaouen connaît une si belle transformation.

Les invités du festival ont apprécié les ruelles tortueuses de la ville. On s’est arrêté, notamment, devant des boutiques de produits artisanaux. Différents articles fabriqués grâce à des mains agiles subjuguent par leur beauté.
Outaouhammam était archicomble. C’est avec une grande peine que l’on pouvait circuler.

Les cafés du coin ne parvenaient pas à répondre à une demande pressante de la part des habitants et des visiteurs. Les Haddarats, un jeune cœur féminin, ont plongé le lieu dans un mysticisme qui s’apparente avec merveille avec l’architecture de Chefchaouen, la cité bleue. Il s’agit d’un groupe nommé “ Al Hadra Chefchanounia ” qui a pu conquérir le cœur du public. C’est un ancien héritage du soufisme qui privilégie l’utilisation du tambourin, du tam-tam et du tambour.

source:lematin

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