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Démocratie, Sahara et droits de l’Homme :

Alors que la transition vers la démocratie est en vigueur dans notre Royaume et ne cesse de se consolider, des intellectuels espagnols persistent à nuire à cette marche de modernisation en défendant corps et âme les thèses des adversaires du Maroc et à minimiser tous les acquis réalisés dans le domaine des libertés et des droits humains, aidés en cela par les nostalgiques de l’ère coloniale et des croisades ainsi que certains groupuscules radicaux.

Après maintes initiatives, le temps est donc venu pour redresser la situation et débattre ouvertement entre intellectuels de l’histoire commune des deux pays .
Loin des rancoeurs du passé, l’accent est mis sur l’évaluation du chemin parcouru sur la voie de la démocratie et de la modernité. On ne peut être nationaliste chez soi et séparatiste quand il s’agit de l’unité et de l’intégrité territoriale des autres pays. Surtout quand il s’agit de deux Etats, comme le Maroc et l’Espagne.

Ils sont plus de deux cents personnes à avoir adressé un appel aux intellectuels espagnols. Et pour cause, la transition démocratique au Maroc interpelle tous les démocrates du monde, en premier lieu ceux de l’Espagne, pays qui a connu dans un passé pas très loin les difficultés de la transition vers la démocratie .
Un pays, qui a également une grande responsabilité vis-à-vis du Maroc et de son intégrité territoriale.

D’où la mauvaise conscience de certains intellectuels espagnols, qui se positionnent de manière affective aux côtés des adversaires du Maroc et en faveur d’une thèse séparatiste qui fait montre de beaucoup d’ignorance en ce qui concerne l’histoire et la réalité de la région. N’est-ce pas ce pays qui dominait à la fois notre zone du Nord et nos régions sahariennes ?
En effet, pour bon nombre d’Espagnols, l’histoire du Sahara marocain se réduit à une version caduque avancée initialement par les franquistes, qui confond entre autodétermination d’un peuple opprimé, longtemps sous domination coloniale et le principe de défense de l’intégrité territoriale.

Tout en étant mobilisés contre le séparatisme basque chez eux, ils persistent pourtant à ne voir aucun inconvénient à soutenir les séparatistes de chez nous. Deux poids, deux mesures.

Historiquement, cela se comprend, aussi bien du côté de la droite conservatrice coloniale et néocoloniale, que du côté d’une certaine gauche. Les premiers en exprimant une envie nostalgique qui tire sa raison d’être de l’ère des croisades, alors que les seconds, hypnotisés par les stéréotypes ayant prévalu à l’époque de la guerre froide, s’obstinent encore à ne voir dans cette affaire qu’une question de gestion politique, oubliant à cet effet, même les principes élémentaires du matérialisme historique, cher particulièrement à nos intellectuels de la gauche radicale. Aucune référence à l’histoire, ni aux enclaves et villes encore sous domination coloniale espagnole. Là encore, la myopie crève les yeux, puisque nous sommes devant l’un des derniers cas de colonialisme en Afrique.

Alors qu’ils devraient se manifester contre leurs gouvernants pour trouver une solution juste et durable à ce problème, ces mêmes intellectuels se taisent sur le fait colonial .

Sur le registre historique, ils ignorent les faits. Politiquement, ils se trompent d’adversaires. Car en appelant à la création d’un Etat microscopique dans la région, ils poussent au radicalisme, portent préjudice à la démocratie naissante au Maroc et participent à la déstabilisation de la région. Humainement, ils commettent une grave erreur en fermant les yeux sur les atrocités perpétrées dans les camps de Tindouf, à l’encontre de plus de 400 prisonniers marocains.

On ne répare jamais une erreur par une autre, l’obstination à vouloir interpréter une partie de l’histoire pour la rendre conforme à des visées dépassées et n’ayant aucun avenir, ne fait que traduire l’échec de ceux qui continuent de vivre la longue histoire commune comme une source de rancoeurs . Gageons donc sur l’avenir et ouvrons la voie au dialogue et à la raison.

Plus de 500 signataires de l’appel citoyen prêts pour une assemblée générale
La consultation lancée par le Comité Provisoire de l’Appel Citoyen a confirmé que plus de 500 signataires de l’appel sont disposés à prendre part à une assemblée générale qui devrait constituer un cadre civil permanent le prolongeant.

Un communiqué du Comité Provisoire de l’Appel Citoyen précise que le dépouillement des réponses à la consultation a cependant pris plus de temps que prévu, notant que le temps qui nous sépare de la date initialement prévue pour l’assemblée générale (le 24 Juillet 2005) n’est désormais plus suffisant pour permettre une préparation matérielle adéquate de cette réunion.

En conséquence, le Comité suggère de reporter à la rentrée la tenue de l’assemblée générale des signataires de l’Appel Citoyen.
Le comité a fait savoir qu’un communiqué sera publié en ce sens en temps opportun et que le site de l’assemblée générale restera ouvert.
source:lematin

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