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Initiée par l’association des ingénieurs en génie atomique du Maroc (AIGAM), cette conférence de deux jours, qui coïncide avec la célébration du 20ème anniversaire de l’association, a pour objectif d’évaluer l’opportunité et les perspectives de l’option électronucléaire dans le Royaume, à la lumière des expériences internationales acquises par cette source d’énergie, ainsi que ses atouts économiques, industriels et environnementaux.
Intervenant à cette occasion, le président de l’AIGAM, M. Abdelhamid Mekki-Berrada a indiqué que le thème choisi porte sur la problématique énergétique et les solutions apportées par la technologie à l’échelle internationale et au Maroc en particulier.
M. Mekki a expliqué qu’en progression constante, la consommation énergétique mondiale conditionne de plus en plus la croissance économique des pays en développement et d’un autre coté le renchérissement des coûts du pétrole et son épuisement, à moyen terme, posent avec acuité la question de l’alternative aux sources énergétiques fossiles.
Par ailleurs, a t-il noté, l’effet de serre pénalise de plus en plus les sources d’énergie polluantes à savoir le charbon, le fuel et la biomasse .
Et d’ajouter que le but de cette manifestation est de développer la communication sur les applications pacifiques de l’énergie nucléaire au Maroc et maintenir des contacts tant au Maroc qu’à l’étranger.
Pour sa part, le directeur du centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN), M. Khalid El Mediouri a relevé que ces rencontres permettent aux chercheurs, ingénieurs et universitaires nationaux exerçant dans ce domaine d’informer l’opinion publique et les acteurs institutionnels sur le bénéfice et l’apport du nucléaire civile dans notre société.
Pour le CNESTEN, principal opérateur public de recherche dans le domaine nucléaire au Maroc, ces manifestations ont toujours étaient l’occasion d’exposer ses principales réalisations dans les différents secteurs socioéconomiques et de présenter également l’état d’avancement de la construction du centre d’études nucléaires de la Maâmora Ce centre, dont les laboratoires sont en service depuis 2003, a t-il rappelé, dispose de compétences dans les secteurs de la radio pharmacie, la biologie, l’hydrologie, les analyses élémentaires, la radiographie industrielle, l’instrumentation nucléaire, la gestion des déchets radioactifs et la sécurité radiologique.
Intervenant également à cette occasion, le secrétaire général du Conseil français de l’Energie, M. Jean Eude Monocomble, a indiqué que les quatre principales forces qui vont façonner le paysage énergétique sont l’évolution des besoins et des comportements des acteurs, les progrès technologiques et les réponses qu’ils peuvent apporter, outre la répartition des pouvoirs et l’évolution des régulations qu’elle induit, soulignant que l’énergie doit être accessible, disponible et acceptable.
Organisée dans le cadre des conventions de coopération culturelle et scientifique établies avec le commissariat à l’énergie atomique (CEA) de France et l’American Nuclear Society (ANS), cette rencontre devra débattre d’une série de thématiques portant notamment sur le développement futur de l’électronucléaire, aspects économiques et environnementaux de l’énergie nucléaire, l’AIEA et la coopération internationale et perspectives et développement de l’énergie nucléaire au Maroc.
Source MAP
