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Au moment où le Maroc gagne, Alger perd la mise

A croire que le seul dossier dont il est en charge ne concerne que les provinces du Sud du Maroc. Son omission dans son cursus diplomatique du paragraphe 7 de l’article 2 de la Charte des Nations unies, dans lequel il est stipulé que «nul Etat ni groupe d’Etats n’a le droit de s’ingérer ou d’intervenir, directement ou indirectement, sous quelque forme que ce soit ou pour quelque raison que ce soit dans les affaires intérieures ou extérieures des autres Etats», met de facto sa fonction en équation.

La lecture de la Charte explique également qu’ «il est du devoir d’un Etat de s’abstenir d’exploiter et de déformer les questions de droits de l’Homme pour s’en servir pour s’ingérer dans les affaires intérieures des Etats ou faire naître la méfiance et le désordre au sein ou parmi des Etats ou des groupes d’Etats».

En la matière, l’Algérie excelle. Si ce n’était les ressources naturelles, tarissables dans la durée et dans la capacité, les relations bilatérales d’Alger avec d’autres capitales seraient autrement.Tout un chacun le sait mais maintient des liens tant qu’il y a des gisements exploitables. Consciente de cette donne, Alger en profite. Aussi, pour faire entendre sa voix dans le concert des nations, cherche-t-elle une voie qui aboutira, sans aucun doute, à une impasse.

Les multiples tergiversations diplomatiques en sont la preuve irréfutable. Les multiples revers subis ne se comptent plus, alors que la liste du bêtisier diplomatique s’allonge. Rien de plus normal. L’on ne s’étonne même plus des discours (et de leur contexte) des responsables algériens quand il s’agit de la question du Sahara marocain.
L’Histoire retiendra cette ingérence algérienne dans les affaires marocaines.

L’Histoire rappelle également que lorsque le Royaume a récupéré ses provinces du Sud, il s’était trouvé devant un vide quasi total en ce qui concerne l’équipement de cette région marocaine et sa dotation en services essentiels à la continuité au développement.

En l’espèce, pour faire face à ce lourd héritage, le Maroc a dû faire appel à des moyens exceptionnels quant à la reconstruction de cette partie du territoire national depuis sa réintégration à la mère patrie.
Dès lors, les autorités avaient entrepris un ambitieux programme. Des prérogatives ont été prises de façon à ériger le Sud du pays en un pôle de développement économique de dimension régionale.

Et conformément aux Hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, énoncées lors de son discours du 6 mars 2002 à Laâyoune, la réalisation de nouvelles structures a été élaborée afin d’accompagner la «stratégie régionale» devant prendre en considération l’intégration de l’informel et la rationalisation des facteurs de production, en passant par l’encouragement de l’initiative privée et l’expansion d’un véritable tissu productif. En la question, l’on relève une dynamique économique relayée tant par le privé national qu’étranger au vu des réalités stables sur le terrain.
Ainsi se lève une brise nouvelle vers le sud conforté par le projet d’autonomie. Lequel est synonyme de prospérité, stabilité et paix dans une région qui aspire à plus et à mieux.

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Le mal algérien
Des responsables algériens devraient prendre exemple sur le Maroc en prenant des initiatives appelées à améliorer le quotidien de la population algérienne au lieu de se focaliser dans les affaires internes d’autrui.
En le domaine, les institutions internationales, qui ont déjà épinglé Alger pour moult raisons ces derniers temps, incitent les gouvernants à prendre des décisions courageuses en ces temps de réconciliation sur fond de terrorisme qui perdure.
D’ailleurs, l’indifférence du pouvoir algérien aux souffrances de son peuple n’a d’égale que l’ingérence dans les affaires d’un pays tiers.
Et sa seule préoccupation n’est autre que de se maintenir au pouvoir pour réaliser ses desseins hégémoniques au prix de la dislocation de la cohésion sociale, quitte à déstabiliser toute une région.

Des responsables algériens devraient prendre exemple sur le Maroc en prenant des initiatives appelées à améliorer le quotidien de la population algérienne au lieu de se focaliser dans les affaires internes d’autrui.
En le domaine, les institutions internationales, qui ont déjà épinglé Alger pour moult raisons ces derniers temps, incitent les gouvernants à prendre des décisions courageuses en ces temps de réconciliation sur fond de terrorisme qui perdure.
D’ailleurs, l’indifférence du pouvoir algérien aux souffrances de son peuple n’a d’égale que l’ingérence dans les affaires d’un pays tiers.
Et sa seule préoccupation n’est autre que de se maintenir au pouvoir pour réaliser ses desseins hégémoniques au prix de la dislocation de la cohésion sociale, quitte à déstabiliser toute une région.

Latifa Cherkaoui
LE MATIN

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