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11 mars : Khouidri passe aux aveux

La famille de Youssef Khouidri notamment sa mère continuent cependant de clamer que ce dernier a été victime de la manipulation de la cellule terroriste et qu’il ne mesurait nullement la gravité des actes dans lesquels il avait été impliqué. Les premiers éléments de l’enquête, comme l’a révélé, jeudi 15 mars, le ministre de l’Intérieur, ont conduit à l’arrestation de dix-huit individus impliqués de manière directe dans la préparation d’attentats qui devaient viser plusieurs établissements à Casablanca dont des structures touristiques. Chakib Benmoussa avait également affirmé que six autres individus étaient recherchés dans le cadre de l’enquête menée par les services de sécurité.
Selon le ministère de l’Intérieur, la cellule de Abdelfettah Raydi était entrée en action depuis le mois de novembre dernier. Quelques-uns de ses membres mettaient les points finaux à la préparation d’actes terroristes à Casablanca où ils avaient loué une chambre pour la fabrication de bombes artisanales à base de matériaux explosifs identiques à ceux utilisés lors des attentats du 16 mai 2003.
Le plan ayant été contrarié par l’incident du cybercafé de Sidi Moumen, les premières investigations ont conduit à la localisation et au démantèlement des explosifs du quartier Moulay Rachid et que les terroristes s’étaient procurés sur une période étalée sur trois mois. C’est aussi pour ces raisons que des consignes avaient été données aux services de sécurité pour une meilleure surveillance de la commercialisation, par les quincailleries de la métropole, de toute substance suspecte à des clients inhabituels qui chercheraient surtout à acquérir des quantités exagérées.
Selon des sources informées, les personnes arrêtées dans le cadre du dernier attentat font toujours l’objet d’interrogatoires par les enquêteurs alors que certaines d’entre elles auraient été remises en liberté.
Abdelfettah Raydi et Youssef Khouidri résidaient tous les deux au quartier Sidi Moumen, à douar Skouila. Ils sont âgés respectivement de 23 et 18 ans. Raydi purgeait déjà une peine de cinq ans de prison ferme avant de bénéficier, en novembre 2005, d’une grâce. Il y a près de six mois, les services de sécurité avaient perdu toute trace de lui.

Mohamed Boudarham
Aujourdhui.ma

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