Mustapha Chadli : «L’équipe nationale est une grande famille»

La direction du club, sous la présidence de Abdelmalek Abrone a doté l’équipe des outils nécessaires pour concrétiser cette ambition. Au niveau des ressources humaines, le club a bien fait de créer une équipe constituée d’éléments jeunes, agrémentée de joueurs expérimentés. Depuis la moitié de la saison passée, Il y a eu d’abord moi.

Cette saison, Houssine Ouchella et Mohamed Benchrifa ont chacun montré l’étendu de leurs talents, respectivement dans le premier match contre le Moghreb de Fès et le deuxième contre la Jeunesse sportive d’Al Massira. L’autre recrue, Amine Kabli, a donné entière satisfaction dans les deux matches.

Ainsi, nous avons signé un bon début dans le championnat national et nous sommes déterminés, joueurs et dirigeants à poursuivre sur la même lancée, sinon mieux.

Lors du premier match du MAT contre le MAS, vous avez encaissé 3 buts. Cela est-il dû à une faible défense de votre équipe ou à une forte attaque de l’adversaire ?

Notre premier match nous a opposé à une équipe qui revient de la relégation. Elle avait donc besoin de se mettre en valeur. Le choc était fort. Mais le match était très ouvert. Nous avons été pris d’assaut avec des buts précoces.

L’expérience de l’ex-attaquant du Raja, Mustapha Bidodane, y a été pour beaucoup. Mais l’équipe du MAS n’a pas pu préserver son avance à cause de son manque d’expérience. Notre retour sur le score fut spectaculaire.

Vous avez été appelé en sélection nationale par plusieurs entraîneurs sans pour autant jamais être titulaire…

Tout au long de ma carrière, j’ai laissé de très bonnes impressions. Le public et les observateurs connaissent mes capacités et me respectent pour ce que je suis. Tous les entraîneurs m’ont fait confiance.

J’ai participé dans plusieurs manifestations, mais on ne m’a jamais donné une chance comme pour les autres gardiens. Aujourd’hui encore, je fais partie de l’équipe nationale prêt à tout moment pour faire mes preuves. J’attends toujours l’occasion.

En tant qu’élément de la sélection nationale, comment trouvez-vous la situation au sein de l’équipe ?

En toute honnêteté, l’ambiance au sein du groupe est celle d’une famille. Tous les joueurs, sans exception, sont nourris d’une grande volonté de retrouver l’image brillante de 2004. Juste après, il y a eu des petites perturbations qu’on a amplifiées. Il s’agit de cas isolés de malentendus.

C’est normal et ça arrive dans toutes les sélections nationales du monde. La double déception de la non qualification de la Coupe du monde 2006 et l’élimination précoce de la CAN 2004, ont fait que tout le monde soit fixé sur l’entraîneur. C’est une pression inutile. Mhammed Fakher est en train de constituer une bonne équipe. Même si le premier match était d’un niveau moyen, on a obtenu l’essentiel, les 3 points précieux.

Propos recueillis par Hassan Manyani

LE MATIN

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