Le Maroc réussit le K.O. face au Japon,Mondial juniors

L’enjeu devait normalement pousser à la prudence et la peur d’encaisser rendre la crispation encore plus palpable mais rien ne fut. Le match s’est emballé après un court laps de temps d’observation.

Les Marocains n’arrivaient pas à imposer leur style devant la rapidité de leurs vis-à-vis qui étaient les premiers sur chaque balle et remportaient presque tous les duels. La première mi-temps a été bien rythmée dans une ambiance bon enfant des supporteurs des Lionceaux de l’Atlas qui ont animé avec les tambours les travées du stade d’Enschede et sous une température plus douce (28 degrés C ) lors d’une journée de canicule avec un thermomètre ayant atteint les 36 degrés C.

Les Japonais, complètement métamorphosés par rapport aux prestations fournies lors du premier tour, miseront sur leur tour de contrôle Hirayama Sota (1,90m) et évolueront plus offensivement tout en restant fidèles et respectueux de leur traditionnelle discipline et en y ajoutant le marquage strict sur El Zhar, effacé, et Iajour, isolé en pointe. El Ahmady, chargé d’organiser l’entrejeu et encouragé par des dizaines de ses voisins et amis à Enschede, est passé à côté de son sujet.

L’équation devenait encore plus difficile à résoudre avec le pressing haut exercé par les Japonais alors que les nationaux cherchaient plus à bâtir de derrière engendrant ainsi beaucoup de déchets et suscitant des tracas à Rabeh et Bourkadi. Et par deux fois, les Bleus toucheront le poteau et la transversale alors que Benzouien sauvera à un mètre de la ligne.

Fathi Jamal, de son banc de touche, haranguait ses joueurs à se calmer, à poser et écarter leur jeu. Et c’est péniblement qu’ils sortiront indemnes du ’’Tsunami’’ nippon avant que Bendamou ne réveille le stade tout acquis (37è).

Le nul blanc sifflé sanctionnant les 45 premières minutes était beaucoup plus clément pour les Marocains qui ont failli plonger dans le vide.

Les lignes défensives seront plus maîtresses des débats à la reprise et plus compactes. Le but pour débrider le match n’arriva point et les deux équipes se montrent plus incisives sur balle arrêtée.

La virtuosité balle au pied et la rapidité pouvaient seules changer le score au tableau marquoir. Et à ce jeu, Bendamou, de loin le meilleur des acteurs sur le rectangle vert, sollicite les arrières japonais et sema les troubles dans l’arrière garde, imité quelques minutes plus tard par son coéquipier de club Iajour qui manque de peu de fructifier son capital but par trois fois, juste le temps d’accorder ses ficelles et retrouver son instinct de buteur pour agrémenter son compteur d’un fort joli but, synonyme de passage aux quarts de finale, un niveau de compétition que jamais le football national n’avait atteint en championnat du monde.-

source:lopinion

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