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Tous ces éléments ont contribué à faire de la victoire des Tangérois un résultat mérité et méritoire. L’adversaire du jour était de ces clubs indomptables, en l’occurrence le Raja de Casablanca. Le club des Verts, présenté comme l’épouvantail de la compétition n’a, à aucun moment, fait le poids devant un groupe tangérois dirigé par un Marouane Kachrid étincelant. Le meneur de jeu de l’équipe nationale de Tunisie a fait honneur à sa réputation de scoreur de premier ordre.
Il a été pour beaucoup, en compagnie du Sénégalais Papa Diop, dans la victoire de l’IRT. Dominant la partie de la tête et des épaules, les représentants du basket du Nord ont été à la hauteur de la réputation qu’ils se sont forgée tout au long de ce championnat. Efficacité, homogénéité, solidarité, tels sont les leitmotivs qui revenaient souvent dans la bouche du coach Ghissassi.
D’entrée de jeu, les hommes du président El Hartali ont asphyxié les Rajaouis dont seul Kamal Lichtaf a réussi à tirer son épingle du jeu. Certes, il y eut des éclairs du beau jeu des hommes de Abdelhak Zaoui via Saïd Fath et Adnane El Mesadia, mais ce n’état qu’un feu de paille vite éteint par la lucidité du banc de touche et l’application, sur le champ de jeu, des joueurs nordiques super-motivés.
On notera le sursaut d’honneur des Rajaouis lors du second quart temps et le réveil des coéquipiers de Lichtaf dans les tous derniers instants du match. Et c’est tout !
Le Tihad de Tanger (IRT), vainqueur de la Coupe du Trône, c’est la consécration d’une ville où le basket jouit de la même notoriété que le football.
A signaler l’excellent niveau de la rencontre qui en dit long sur le retour au premier plan d’une discipline qui a retrouvé son lustre d’antan. Les deux équipes ont été les dignes représentantes de la balle au panier marocaine qui lui reste à confirmer sur d’autres plans.
Mohamed Mellouk | LE MATIN
