Coupe des Confédérations : Finale – Bresil-Argentine : 4-1)

Adriano a réalisé un doublé (11, 63) qui lui permet de terminer meilleur buteur de la compétition avec cinq réalisations. Kaka (16) et Ronaldinho (47) ont chacun marqué un but et Robinho s’est mis au diapason en décochant notamment une frappe somptueuse sur la barre (58). La magie de ces quatre fantastiques, enfin dignes successeurs des 3R (Rivaldo, Ronaldo et encore Ronaldinho) qui avaient contribué au cinquième sacre mondial du Brésil en 2002, a rejailli sur le reste de l’équipe.

Cicinho, l’une des découvertes de ce tournoi, s’est affirmé comme l’héritier naturel de Cafu. Il n’a cessé d’arpenter son côté droit et ce n’est que justice que le lutin de Sao Paulo (1,72 m), qui a pris du galon après le forfait sur blessure de Belletti, ait été passeur décisif à deux reprises.

Il a d’abord délivré le centre repris de volée par Ronaldinho après la pause, puis a déposé le ballon sur la tête d’Adriano pour le quatrième but.

Ce festival brésilien était attendu depuis l’entame prometteuse des auriverde contre la Grèce (3-0).

Hélas, ils avaient ensuite connu une panne d’imagination contre le Mexique (1-0). Quelques réajustements tactiques, Ronaldinho reculant davantage pour éviter de se marcher sur les pieds avec Kaka, avaient porté leurs fruits contre le Japon (2-2), mais pendant une période seulement, et en demi-finale c’est Adriano, presque à lui tout seul, qui avait qualifié le Brésil contre l’Allemagne (3-2).

L’attaquant de l’Inter Milan avait inscrit un doublé et provoqué un penalty. Son nouveau doublé contre les Argentins a définitivement assis son statut d’empereur au pays du roi Pelé.

Il était très important pour nous de remporter la Coupe des Confédérations en guise de préparation pour la Coupe du monde l’an prochain, a déclaré Adriano après le match. Je suis très heureux et fier d’avoir remporté ce trophée, c’est plus important à mes yeux que mes titres de meilleur buteur et de meilleur joueur de la compétition. Les Argentins ne se sont jamais remis de son premier coup de foudre, puis du second asséné par Kaka cinq minutes plus tard. Si le talent individuel a fait la différence, la stratégie mise en place par Carlos Alberto Parreira s’est également avérée payante.

Comme le leur avait demandé leur entraîneur, les Brésiliens ont pris à la gorge les Argentins d’entrée de match et les ont privés des espaces dont ils raffolent. Avec un jour de repos en moins, les hommes de Jose Pekerman n’avaient sans doute pas les ressources pour revenir dans le match. Et c’est finalement assez logique que le bras de fer mental évoqué par Parreira ait tourné à l’avantage de ses hommes, vainqueurs de leur deux dernières finales, en 2002 contre l’Allemagne lors du Mondial et en 2004 lors de la Copa America face aux Argentins, qui eux n’ont plus gagné de trophée depuis 1993.

En dépit de la défaite en finale, la Coupe des Confédérations a été pleine d’enseignements pour notre équipe, cela représentait une préparation importante pour la Coupe du monde l’année prochaine, a estimé Pekerman.

source:lopinion

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