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La mission du club marocain, selon les dires même de son coach français Henri Stambouli, est très difficile mais pas impossible. Les Militaires ont tourné la page de l’aller et aborderont la phase retour avec détermination et abnégation, tout en jouant le va-tout dans l’objectif de conserver leur couronne continentale.
En prévision de ce chaud derby maroco-tunisien, l’entraîneur de l’ESS Faouzi Benzerti, conscient que la parité au score à l’aller n’altère pas les chances des FAR, a focalisé sa préparation sur le côté mental à l’abri des regards, pour permettre à ses protégés de se libérer de la pression et favoriser une concentration maximale.
Ses éléments seront au complet, excepté le défenseur Majdi Ben Mohamed, expulsé à l’aller (carte rouge). Il sera remplacé par Lotfi Sellami avec possibilité d’incorporation de Redouane Falhi en 2è mi-temps. Les Etoilés sont forts d’un milieu de terrain comprenant nombreuses vedettes, notamment Mohamed Ali Nefkha, Moussa Nari, Afemby et Gilson, auteur du but de son équipe à Rabat, et toujours soumis à un rôle de milieu avancé pour prêter main forte aux deux attaquants de pointes Oubari et Yassine Chikhaoui.
Mais les Militaires ne cessent de souligner qu’ils ne sont pas prêts pour brader leur trophée et qu’ils ne ménageront aucun effort pour signer un résultat positif à Sousse et ramener la coupe au Maroc. Ils devront toutefois se passer des services de Noureddine Boubou, en convalescence après son opération au genou, et de Jaouad Bouâouda, suspendu pour cumul de deux cartons jaunes.
Henri Stambouli fait lui aussi dans l’optimisme et s’est déclaré confiant en ses joueurs de pouvoir réussir un bon résultat. Nous allons chercher à marquer des buts, surtout que la pression sera cette fois-ci du côté des tunisiens qui joueront devant leur public, avait-il dit.
Le club marocain tentera ainsi d’emboîter le pas aux Egyptiens d’Al-Ahly et de frapper un grand coup à Sousse, comme l’avait déjà réussi aussi le Raja de Casablanca au stade El Menzeh (1999) face à l’Espérance de Tunis, décrochant ainsi la Ligue des champions qui lui avait conféré le droit de participer à la première coupe du monde des clubs en 2000 au Japon.
Par contre, les Tunisiens nourrissent un grand espoir de pouvoir enfin s’adjuger le titre continental après avoir échoué ces deux dernières années en finales de la Champions League, devant les Nigérians d’Enyimba (2004) et les Egyptiens d’Al-Ahly (2005). Les Militaires, qui avaient triomphé en 2005 aux dépens des Nigérians de Dolphins, parviendront-ils à conserver leur titre sur le terrain des Etoilés qui les avaient battus en finale de la Supercoupe en 1997 ?
Mohamed Benchrif
menara.ma
