ART prive les pays arabes de la plus prestigieuse compétition : Coupe du monde

Néanmoins l’on peut se poser la question légitime sur la responsabilité de la FIFA qui, tel un marchand avide de gains, vend et sème à tout vent sans se soucier de l’éthique sportive en général et du football en particulier.

Car, comment se fait-il que les pontes de la FIFA n’aient guère pensé à vendre les droits de diffusion à cette chaîne sans se soucier du public du monde arabo-musulman et africain grand amoureux du ballon rond et pépinière de grands footballeurs qui ont grandement participé au développement du ballon rond à travers l’Europe.

Quoi qu’il en soit et à l’heure où nous mettons sous presse, la société détentrice de ces droits a consenti à fournir quotidiennement un résumé de 20 minutes sur les trois rencontres programmées chaque jour lors du premier tour du Mondial.

Néanmoins, les responsables de la programmation à 2M et à la T.V.M restent pantois et indécis car ils ne savent absolument quand recevront-ils ces résumés pour pouvoir établir une grille de programmes.

Est-ce après la fin de chaque rencontre où à la fin des trois matches programmés ?

Les responsables des deux chaînes nationales pensent que si ces résumés sont délivrés à 21 heures, il faudrait au moins une heure pour qu’ils soient projetés, c’est-à-dire à 23 heures, ce qui leur ôte tout intérêt auprès du public.

D’un autre côté, la régie publicitaire et le service marketing des deux chaînes sont devant un grand embarras car ils ne savent à quel saint se vouer à deux jours du coup d’envoi de la compétition la plus prestigieuse de la planète.

Plus grave encore et au-delà du prix exorbitant qu’exige la chaîne détentrice des droits de retransmission estimés à 1 million de dollars, ces résumés devront impérativement êtres détruits vingt-quatre heures plus tard ; ce qui signifie qu’aucune archive ne sera conservée à l’issue du Mondial 2006, qu’on pourrait qualifier de «jetable».

Mais au-delà de toutes ces considérations, le spectateur marocain estime qu’il fallait s’y prendre bien à l’avance et dépêcher des émissaires spéciaux auprès de ART comme l’ont fait plusieurs pays dont l’Algérie, par exemple.

LE MATIN

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