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Après leur excellente prestation en Hollande : Les juniors, creuset de l’équipe

La nation, qui a donné naissance aux Benbarek, Tatum, Akesbi, Petchou, Dolmy, Baba, Riahi, Faras et autres Acila, ne peut aucunement tarir du jour au lendemain.
Malgré le peu de moyens, malgré l’inexistence d’infrastructures telles les aires de jeu, le football marocain, aux talents indéniables, est considéré comme l’un des meilleurs du monde.

A preuve, sur les pelouses européennes, nombreux sont ceux qui ont inscrit en lettres d’or leur nom sur les tablettes que ce soit de la Liga (Naybet, Bassir ou Hadji), du Calcio (Saber, Nekrouz), de la League anglaise (Chippo, Ouaddou, Safri) ou du championnat français (Haddaoui, Krimou, Bouderbala, Chemmakh, Fahmy, Zaïri, Bettache, Akesbi, Tibari, Belmahjoub), les représentants du football marocain ont toujours brillé de mille feux et soulevé l’enthousiasme du public à travers les stades du Vieux continent.

Nous ne pouvons, dans ces lignes, ne pas évoquer les épopées glorieuses des Lions de l’Atlas aux Mondiaux du Mexique 70 et 86 où les Allal, Slimani, Houmane, Bamous, Ghezouani puis seize ans plus tard, Haddaoui, Byaz, Timoumi, Zaki, Krimou, Khaïry et Dolmy ont écrit une belle et légendaire histoire du ballon rond marocain qui a sidéré le monde entier, ébahi devant tant de virtuosité.

La dernière exhibition de 1986 fut sanctionnée par la première et historique qualification d’une équipe arabo-africaine au second tour d’un Mondial.

Ce fut ensuite la très belle Coupe du monde de France où les Chippo, Bassir, Rossi, Safri et Naybet ont été usurpés de leur qualification à cause d’une combine entre le Brésil et la Norvège.

La finale de ce Mondial a été arbitrée pour la première fois par un juge arabo-africain, Belkola en l’occurrence Et puis vinrent ces jeunes loups de Fathi Jamal qui sont rentrés par la plus grande porte de l’histoire en accédant pour la première fois à une demi-finale de la Coupe du monde.

Ils ont atteint ce stade de la compétition non pas par effet du hasard mais bel et bien parce qu’ils étaient excellents footballeurs, appliquant une tactique adéquate et mouillant le maillot de l’équipe nationale avec amour et abnégation.

Face au Honduras, au Chili et à l’Italie, ils ont été admirables de combativité et de réalisme avant de sombrer face au Nigéria à cause d’une différence flagrante d’âge.
En match de classement, face au Brésil, les Lionceaux ont, de nouveau, sorti du grand spectacle malgré l’absence de trois titutalires sanctionnés par la FIFA. Les hommes de Fathi Jamal ont tenu la dragée haute aux Brésiliens et ne se sont inclinés qu’en fin de rencontre.

Maintenant que les lampions se sont éteints sur cette Coupe du Monde juniors, il est peut-être important de souligner que ces Lionceaux drivés par Fathi Jamal sont le creuset de la future équipe olympique pour peu qu’on ne les laisse guère s’éparpiller comme ce fut le cas pour leurs devencières.

Certes, un minimum de discipline est nécessaire afin d’instaurer la rigueur et d’éviter des sorties absurdes en cours de match ce qui pénalise grandement l’équipe.

L’amende infligée par Fathi Jamal à Iajour et Douliazale est fort justifiée.
Ce qui l’est moins, c’est le fait de vouloir faire payer à la FRMF la casse du stade d’Ultrecht comme si norte Fédération avait une quelconque auotrité sur un public majoritairement de nationalité hollandaise.

source:lematin

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