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Une nanobombe contre le cancer

Le concept de la nanobmobe contre le cancer est ainsi né grâce à des chercheurs américains qui ont créé un traitement qui s’introduit dans la tumeur, ferme les portes et largue une dose radicale de toxines anticancéreuse, sans toutefois toucher les cellules saines. L’équipe du MIT (Massachusetts Institute of Technology) a ainsi réussi ce que personne n’était parvenu à réaliser jusqu’à maintenant : créer une bombe intelligente de l’ordre du milliardième de mètre.

L’engin, baptisé « nanocellules », a été testé avec succès sur des souris atteintes de mélanome et, avec de moindres performances, sur une forme de tumeur du poumon.

Plus petites qu’un globule rouge, ces petites bombes sont formées d’une enveloppe graisseuse dans laquelle un médicament anti-angiogénèse a été dissous.

Cette enveloppe recouvre un ballon solide (un polymère biodégradable) contenant la chimiothérapie (une molécule classique : la doxorubicine) sous forme de nanoparticules.

Un combat microscopique

Au moment où la nanobombe parvient à l’intérieur de la tumeur, son enveloppe extérieure se désintègre et libère le traitement qui arrète l’angiogénèse (la formation de vaisseaux destinés à nourrir la tumeur).

Ensuite, les vaisseaux qui nourrissent la tumeur s’effondrent et piégent les nanoparticules au sein de la tumeur. Ces particules relâchent la chimiothérapie qui tue les cellules cancéreuses.

Prometteur, mais pas accessible

Ce nouveau traitement séquentiel (chaque médicament en son temps) a permis de doubler la survie des souris (de 30 à 60 jours).

Cependant, il est improbable d’assister à une transposition rapide de ces résultats en thérapie humaine. De nombreux autres tests sont encore nécessaires.

Par Radio Canada

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