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Chirurgie esthétique au Maroc

Ainsi à titre d’exemple, pour refaire un nez, il faut compter entre 25.000 et 35.000 dirhams. Le lifting coûte beaucoup plus cher : entre 50.000 et 80.000 dirhams. Quant à la greffe des cheveux, le prix dépend de la surface qu’on veut implanter : entre 6.000 et 30.000 dirhams.
Ces prix selon docteur Ahmed Bourra ne sont pas du tout élevés. Certes, ceux qui touchent le SMIG ne peuvent pas rêver qu’ils vont bénéficier un jour de la chirurgie esthétique.

Mais, il existe une certaine catégorie de personnes qui peuvent avoir recours aux prestations de la médecine esthétique grâce aux crédits. Certains praticiens acceptent même d’être payés par tranche pour faciliter la tâche à leurs patients. «J’accepte qu’on me donne une partie. Le reste du montant peut être étalé sur une année.», estime docteur Ahmed Bourra, le pionnier de la greffe des cheveux au Maroc.

Les spécialistes marocains se disent fiers de ce qu’ils ont pu accomplir. A l’heure actuelle, des patients viennent d’Europe pour faire leurs opérations esthétiques. En effet, une convention lie le ministère du Tourisme aux hôtels et médecins. Il s’agit d’un package offert aux étrangers qui viennent pour jouir du tourisme au Maroc et en même temps «se transformer». Ce sont souvent des hommes politiques qui recherchent une plus grande discrétion.

L’avenir de la chirurgie esthétique au Maroc semble, donc, prospère.
On commence à former des spécialistes qui se dirigent vers les petites villes ou les campagnes pour exercer la chirurgie esthétique et la dermatologie chirurgicale.

Mais, il est à noter que la prise en charge pose un grand problème. Les assurances considèrent que les opérations esthétiques relèvent du luxe.
Dans les centres universitaires hospitaliers de Rabat et de Casablanca, on commence à s’intéresser au secteur. Les deux CHU disposent d’un centre de chirurgie esthétique réparatrice, d’un centre des brûlés et d’un centre de dermatologie esthétique.

Ils s’occupent des cas qui nécessitent vraiment une intervention chirurgicale. Ceux qui aspirent à la discrétion totale recourent au service des cliniques privées.
Cependant, il est fondamental de faire un choix et de ne pas se livrer à n’importe qui.

Il faut faire très attention car selon le président de l’Association Marocaine de Dermatologie-Cosmétologie, il est indispensable de choisir un spécialiste chevronné pour ne pas subir des conséquences fâcheuses. Le risque zéro n’existe pas en médecine. Cependant, il est nécessaire de le minimiser.
Les Marocains se développent au fil des années. Ils assistent à beaucoup de congrès.

Les 12e Echanges internationaux en dermatologie chirurgicale et médecine esthétique se déroulent du 31 mars au 1er avril à Casablanca.
Des spécialistes de renommée internationale y participent. On va parler surtout des actualités sur les greffes des cheveux au Maroc. Un domaine devenu florissant au Maroc depuis le milieu des années 80.

On note une demande accrue dans notre pays sur la greffe des cheveux même si peu de spécialistes la pratiquent.
L’opération nécessite une habileté particulière et un matériel sophistiqué pour arriver au résultat escompté qui est souvent à la hauteur des aspirations selon les chirurgiens.

Par ailleurs, ce congrès pose un bon nombre de questions : quoi de neuf en chirurgie et en médecine esthétique ? Quelles maladies organiques peuvent se dissimuler derrière une maladie de peau inesthétique ? Les actualités scientifiques des produits de comblement du visage et des lèvres ainsi que la toxine botulinique…. ?

Lematin.

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