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Sur un ton musclé, Nicolas Sarkozy justifie ses propos répressifs

Cette affaire illustre le décalage phénoménal entre les responsables politiques bien au calme et bien au chaud qui sont choqués par une expression et ceux qui sont choqués par la mort d’un enfant, a martelé M. Sarkozy. Pour lui, ce n’est qu’un début. Il a d’ailleurs pris l’engagement de retourner la semaine prochaine à La Courneuve pour dialoguer avec les habitants du quartier.

Sur un ton très musclé, il a affirmé qu’il voulait d’abord rétablir l’ordre et ensuite, seulement, dialoguer ; pas l’inverse. Pour lui, la meilleure des préventions, c’est que les voyous qui trafiquent risquent quelque chose, qu’il aient peur de la répression. Il a, au passage, dénoncé les professionels de la pensée unique qui restent les bras croisés et a réfuté toute lepénisation : Chaque fois qu’on dit quelque chose de bon sens, on se rapproche de Jean-Marie Le Pen ? . Selon lui, c’est une des lecons du 29 mai : le décalage entre la classe politique et les Français.

REFONDRE LA LOI
M. Sarkozy a également réitéré ses propos concernant l’un des juges qui a relâché l’assassin présumé de Nelly Crémel. Le ministre de l’intérieur avait affirmé que le magistrat en cause devra payer poursa faute . Il a fait référence à l’enterrement de Nelly Crémel : Comment vous dites à ce père et à cette petite fille que l’Etat a laissé un criminel condamné à la perpétuité être libéré ? On me dit quil n’y a pas de problème, parce que la loi est appliquée ? Faisant référence aux affaires d’Outreau et Alègre, il a declaré que quand [on] se trompe, [on] doit payer les conséquences.

Le ministre de l’intérieur a demandé une refonte de la législation en matière de liberté conditionnelle, en proposant notamment la présence de représentants des victimes auprès des juges, pour qu’il n’y ait pas que les magistrats qui décident. Il a également demandé desmesures contres les multirécidivistes, notamment la suppression du sursis et des aménagements de peine. Enfin, il a affirmé vouloir poser le problème de la responsabilité des magistrats, malgré ce qu’il a qualifié de déclarations corporatistes.

Dénonçant tous ceux qui parlent sans rien faire, il s’est finalement présenté en leader du gouvernement : j’ai voulu qu’on agisse : le gouvernement décide d’agir.
source:lemonde

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