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Un net regain de violence a été constaté ces dernières heures en Irak. Plus de 52 personnes ont péri mercredi 4 janvier dans des violences, dont un sanglant attentat suicide qui a fait au moins 32 morts lors de funérailles chiites près de Baqouba, à environ 90km de Bagdad.
Plus d’une centaine de personnes assistaient aux obsèques du neveu du directeur de l’hôpital de Muqdadiyeh Ahmed al-Bakka, quand un kamikaze s’est fait exploser dans le cimetière, selon la police de la province de Diyala. Au moins 32 personnes ont été tuées et 42 autres blessées, selon le Dr Firas al-Nida de l’hôpital de la ville.
Le directeur de l’hôpital avait survécu à une tentative d’assassinat mardi dans laquelle son neveu avait été mortellement blessé. Ce directeur était également le chef local du parti al-Dawa, un petit parti de la coalition chiite, l’Alliance irakienne unifiée, a précisé un porte-parole de la police.
La foule assistant aux funérailles a d’abord été la cible de tirs de mortier et d’armes automatiques. Elle s’est alors mise à couvert dans le cimetière et c’est à ce moment que le kamikaze qui s’était mêlé aux fidèles s’est fait sauter.
La police visée
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Le bilan de cet attentat, qui pourrait n’être que provisoire, est le plus lourd enregistré depuis les élections du 15 décembre, marquées par un calme relatif, une forte participation et une victoire de l’alliance chiite.
La province de Diyala, dont fait partie Mikdadiya et dont Bakouba est le chef-lieu, a été le théâtre ces dernières semaines d’une recrudescence des attaques de la guérilla sunnite liée à la branche irakienne d’Al Qaïda.
Celle-ci, dirigée par le Jordanien Abou Moussa Zarkaoui, a pris pour cible non seulement les occupants américains, mais aussi les forces de sécurité irakienne et la communauté chiite.
A Bagdad, un attentat à la voiture piégée dans le quartier de Dora dans le sud de la capitale, a fait au moins sept morts et 15 blessés, selon la police. L’attentat visait une patrouille de police irakienne qui passait à proximité d’un marché en plein air, selon le capitaine Firras Giti de la police irakienne. L’explosion a endommagé plusieurs commerces et des véhicules.
Au moins 13 autres personnes ont été tuées lors de violences dans le pays, portant le bilan de la journée à au moins 52 morts.
(Avec AP)
