Un urologue marocain réussit une première mondiale

De nombreuses pathologies sont en effet traitées par cette technique (ablation de la vésicule biliaire, traitement de fertilité, kyste hydatique du foie….). Elle permet d’opérer sans ouverture et d’éviter les plaies chirurgicales porteuses de risques d’infection et de surinfection. En effet, son avantage réside surtout dans l’absence de large incision, qui réduit énormément le traumatisme et le risque d’infection. Mais, elle écourte la durée d’hospitalisation et permet aux patients de retrouver rapidement leur environnement quotidien.

Les lits d’hôpitaux se libèrent plus rapidement pour laisser la place à d’autres malades. Aujourd’hui, le Pr Rabbi a réussi le pari d’utiliser cette méthode dans l’ablation du kyste hydatique du rein. Cette affection parasitaire qui touche essentiellement les populations du bassin méditerranéen (Le Maghreb est considéré comme une région d’endémie hydatique) est due au développement dans cet organe de la larve d’echinococcus granulosus. «Un ver qui vit dans les intestins du chien.

Il y pond des œufs qui sont évacués avec les selles, ingérés par un hôte intermédiaire, le plus souvent un mouton, qui s’infeste en se nourrissant d’herbe souillée. L’homme est un hôte intermédiaire accidentel, avant tout par contact avec des chiens parasités». En effet, l’homme est contaminé, soit directement par contact avec le chien, ou indirectement par l’intermédiaire d’eau ou d’aliments (légumes ou fruits crus) souillés par les déjections d’un chien parasité.

Ce ver siège dans les reins (environ 5%), dans le foie et (environ 70 %) dans les poumons et autres organes (environ 10%). Ils vont se développer petit à petit sous forme de kyste hydatique.

source:lematin

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