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Souk Koréa à Casablanca ravagé par un incendie

Les commerçants touchés n’osent pas encore croire que leurs biens soient partis en fumée. Le choc est dur à encaisser.

Les causes du sinistre demeurent toujours inconnues. Selon un élément de la protection civile, l’alerte à l’incendie a été donnée à 12 h 30. Le feu n’a été maîtrisé qu’aux alentours de 15 h, grâce à la conjugaison des efforts des éléments de la protection civile qui ont dû employer de grands moyens pour venir à bout de l’incendie. Une équipe de sapeurs-pompiers gabonais en stage au Maroc a été également dépêchée sur les lieux pour épauler leurs homologues marocains. Côté commerçants, c’est la consternation totale. «J’ai perdu tout mon capital. Aujourd’hui, je me trouve sans aucune ressource.

Pire, je ne suis même pas assuré pour espérer un éventuel remboursement de la part des assurances », souligne avec un air abattu un propriétaire de magasin. Ces incendies à répétition dans ce souk posent à nouveau le problème de la coexistence en un même espace de plusieurs métiers : soudeurs, vendeurs de tissu, menuisiers… qui devraient être séparés les uns des autres.

Selon Taher Farih, président de l’association Al Ahd Al Jadid des commerçants et des artisans du souk Koréa, le problème des incendies sera toujours d’actualité au souk tant que celui-ci restera désorganisé. « Il y a certaines professions qui devraient élire domicile ailleurs et non pas au milieu du souk puisqu’elles peuvent être à l’origine de déclenchement d’incendies », a-t-il précisé. La seconde tranche du projet Bir Anzarane, qui devraient accueillir certaines professions, n’est pas encore terminée.

Il est à signaler que souk Koréa abrite 2.400 commerçants. Après ce sinistre, on se demande quelles seront les mesures qui seront mises en place par les autorités locales pour mettre fin aux incendies à répétition.

Abderrahman Ichi
LE MATIN

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