l’ONU renouvelle sa confiance dans Peter van Walsum comme médiateur

Cette clarification vient ainsi couper court à une cascade d’allégations, dirigées à partir d’Alger et de Tindouf, visant à discréditer le médiateur onusien, depuis que ce dernier a écarté, dans son rapport du 15 avril dernier au Conseil de sécurité, l’option de «l’indépendance» prônée par les séparatistes, en qualifiant cette thèse d’ «irréaliste» et d’«irréalisable». Le Polisario, autant que son parrain algérien, avait accueilli de «partiale» la position du facilitateur onusien, relevant un «parti pris» en faveur de la solution d’autonomie préconisée par le Royaume du Maroc pour tourner la page du conflit plus que trentenaire autour du Sahara.

En maintenant Peter van Walsum à son poste, l’ONU vient de faire échec à une nouvelle machination orchestrée par les parties hostiles qui essayaient, en vain, de mettre en doute la crédibilité du diplomate onusien, en l’accusant de «partialité» dans le dossier du Sahara.

S’agissant des derniers développements de cette question, – plus précisément les négociations restées bloquées depuis janvier dernier -, la porte-parole adjointe de l’ONU a indiqué que l’ONU est en train de donner «un peu de temps et de réflexion supplémentaire» avant un prochain round de pourparlers. «Après le dernier rapport du secrétaire général de l’ONU et l’ultime compte-rendu au Conseil de sécurité, nous donnons au processus un peu de temps et de réflexion supplémentaires avant un cinquième round de négociations», a dit la responsable onusienne, qui a ajouté que «la date et le lieu du prochain round seront annoncés une fois déterminés».

Pour rappel, la direction du Polisario avait menacé de suspendre, de manière unilatérale, les négociations sur le Sahara, visant par cette menace à faire pression sur l’ONU pour «démettre» le diplomate néerlandais. Le coordinateur du Polisario auprès de la Minurso, M’Hammed Khaddad, avait proféré cette menace en juin dernier dans une interview au quotidien espagnol «El Pais».

Mais cette manœuvre avait été épinglée et communément dénoncée comme une tentative de dérobade de la part du Polisario à son engagement à œuvrer pour trouver une solution politique négociée et mutuellement acceptable au contentieux. La sortie récente de l’ONU vient de confirmer que le chemin des négociations est irréversible.

M’Hamed Hamrouch

Aujourdhui.ma

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