Accueil > Maroc > L’hommage méritoire à la police

L’hommage méritoire à la police

Ils étaient quatre membres qui s’apprêtaient apparemment à commettre leur forfait suicidaire lorsque les forces de l’ordre les surprirent à temps. Deux en sont morts le matin, deux autres ayant pris la fuite , traqués se sont faits exploser, lun d’eux provoquant des blessures et le décès d’un policier. Mort donc alors qu’il accomplissait son devoir. D’emblée, il convient de féliciter les services de sécurité dont l’acharnement contre les terroristes et la volonté à ne jamais lâcher désormais prise, témoignent de leur engagement à éradiquer le fléau terroriste sans concession.

Les citoyens peuvent être rassurés que l’Etat ne reste pas les bras croisés, qu’il s’est lancé avec une détermination à toute épreuve dans la lutte antiterroriste. Les événements survenus dans la nuit de lundi à mardi en témoignent, il engage en effet un combat sans merci contre les membres actifs ou les cellules « dormantes », parce que la sécurité de ses citoyens, la stabilité des institutions et la sérénité du pays l’exigent.

C’est dire que les forces de sécurité sont inlassablement mobilisées, se déploient nuit et jour et repoussent à chaque fois le danger sans jamais laisser de répit aux terroristes terrés dans les recoins d’une ville immense. D’où la nécessité pour la population de coopérer avec les forces de l’ordre, de signaler tout mouvement suspect et, à l’image des pays démocratiques en Europe ou des Etats-Unis, de s’associer à la lutte contre les violences qui versent dans un nihilisme de plus en plus suicidaire.

L’Etat ne peut que s’appuyer sur une collaboration de ses citoyens, sous peine de voir le phénomène prendre des proportions incontrôlées. Il doit sévir et si possible prévenir, réprimer avec la force appropriée. C’est son devoir avant d’être son droit, il repose sur une loi antiterroriste votée à l’unanimité au lendemain des attentats criminels de mai 2003 à Casablanca.

L’exemple différent d’un pays à l’autre de nos voisins, algérien et tunisien, en dit long sur cette nébuleuse qui ne connaît de fin que lorsque l’Etat, pourvu de tous les moyens constitutionnels et logistiques, décide d’éradiquer une fois pour toutes le phénomène terroriste.

Nous pouvons en effet nous prévaloir d’une force de sécurité et d’une police qui veille à notre quiétude si chère et à nos activités, nous devons en revanche commencer par lui rendre hommage au nom d’un principe humanitaire : la solidarité.

LE MATIN

Commentaires

Voir aussi

Maroc : un imam pédophile

@360   Une peine de prison a été prononcée par la Cour d’appel de Tanger à …