Les membres du Corcas examinent les derniers développements de l’affaire Sahara

Outre les derniers développements qu’a connus l’offre d’autonomie, que la dernière résolution (1783) du Conseil de sécurité a de nouveau saluée, les membres du Corcas seront appelés à élaborer un nouveau plan destiné à expliquer les enjeux d’une initiative élaborée de manière à garantir aux habitants des provinces du sud de larges prérogatives pour gérer eux-mêmes leurs affaires. S’agissant des développements intervenus ces derniers jours, il y a lieu de souligner l’adoption par l’Algérie d’un ton qui rompt un tantinet avec son discours habituel. Lors d’une récente visite à Paris, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, avait affirmé que «les points de vue de l’Algérie et de la France (sur la question du Sahara) ne sont pas aussi divergents qu’ils le paraissent», exhortant les parties au conflit à «poursuivre», voire «intensifier», les négociations dans la perspective d’un règlement définitif de la crise. Des membres du Corcas ont affirmé que, quelle que soit la position d’Alger, sur laquelle ils se sont montrés sceptiques, «le Royaume reste fort de la légitimité de sa cause», ajoutant que la création du Conseil a prouvé, à qui veut bien voir, que «le Polisario n’est plus le représentant exclusif des Sahraouis».

Au-delà de l’initiative d’autonomie, la question du développement du transport et des équipements dans les provinces du Sud sera au centre de la deuxième session ordinaire du Conseil. En soulignant l’importance des réalisations qu’ont connues les provinces sahariennes, M’Barek Tamem a précisé que d’autres efforts devront être déployés pour régler un certains nombre de problèmes liés au transport. Il a cité en exemple le coût du transport en auto-car entre Dakhla et Agadir (600 DH), appelant à la révision à la baisse du tarif de transport pour une meilleure mobilité entre les provinces du Sud et les autres régions du Royaume. S’agissant du transport aérien, des membres du Conseil ont fait état de difficultés de déplacements entre Laâyoune et Agadir, faisant constater que cet axe est desservi uniquement par des lignes régionales dont l’offre reste en-deça des attentes de la population.

M’Hamed Hamrouch

Aujourdhui.ma

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