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«Les détenus de Laâyoune jouissent de toutes les garanties de la loi»

La justice marocaine ne pouvait rester indifférente aux informations émanant d’ONG internationales et relayées par les médias occidentaux et qui vont dans le sens de la désinformation pure.

Le communiqué du parquet de Laâyoune désigne clairement les «allégations d’Amnesty International» selon lesquelles les dénommés Al Houcine Lidri et Brahim Noumiri auraient été l’objet de «violences dans un centre de détention secret à Laâyoune».

Le procureur général a, par ailleurs, précisé que les concernés «faisaient partie des personnes placées en garde à vue, au poste de la police judiciaire à Laâyoune, pour les besoins de l’enquête, conformément à l’article 66 du code de procédure pénale, et qu’ils avaient bénéficié de toutes les garanties et droits prévus par la loi en faveur des personnes placées en garde à vue».

L’agence MAP soulignait par ailleurs qu’Amnesty International, qui exprimait dans un rapport sa «profonde inquiétude» concernant le sort de Lidri et de Noumiri, a reçu un courrier officiel du ministère de la Justice réfutant le contenu du document dont l’ONG s’est arrangée pour faire une large diffusion. Cela contribue-t-il d’une campagne de communication savamment tournée contre le Maroc ? A ne pas en douter, oui.

Les événements de Laâyoune ont dès le départ fait l’objet d’une médiatisation où l’angle d’attaque était toujours bien choisi, et où les faits étaient pour le moins orchestrés. Peu de médias étrangers se sont intéressés à connaître le point de vue des autorités sur place ou des populations qui avaient un point de vue différent de celui des auteurs des émeutes. C’est un fait constaté sur place.

La stratégie médiatique, arme de combat s’il en est pour le «polisario» qui a épuisé toutes ses cartes et qui s’est trouvé isolé sur la scène politique internationale face à une offensive de la diplomatie marocaine basée sur des arguments solides et légitimes, est axée sur un grossissement de faits et de la désinformation montrant le Maroc dans le rôle de bourreau face aux pauvres victimes revendiquant un droit. Les autorités politiques du Maroc ont informé de manière transparente, en donnant libre accès aux médias nationaux et étrangers pour faire le constat réel de la situation.

C’est ainsi qu’ils ont souligné que l’intervention des forces de l’ordre, lors des événements de Laâyoune, s’est faite dans le cadre strict de la loi et de la mission qui leur est conférée de faire respecter la loi et, surtout, de veiller à la sécurité de l’ensemble de la population. Or, celle-ci avait été bel et bien menacée par le fait des troubles menés par des jeunes manipulés et surchauffés.

Les autorités locales ont également informé, en son temps, que les interpellations – toutes les interpellations – ont été effectuées dans le cadre de la loi, suite à une enquête judiciaire. C’est dans ce cadre également que la justice a fait son travail et ordonné l’emprisonnement ou la relaxation des interpellés. Des détenus ont également bénéficié de réduction de peine.

Autant d’informations dont les médias étrangers font peu de cas. Le dénommé Ali Salem Tamek, placé le 18 juillet dernier en garde à vue sur ordre du procureur général suite aux émeutes de Laâyoune, a bénéficié de la visite du procureur général qui s’est enquis en personne de son état de santé, qui s’est avéré normal, et du respect des conditions juridiques devant être garanties en cas de placement en garde à vue.

Il a également reçu la visite de son avocat, indiquait le communiqué du procureur général du Roi diffusé mercredi. Des précisions données dans le détail pour montrer que les informations qui circulent à ce sujet sont simplement fausses.
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source:lematin

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