Le terroriste recherché Mohamed Réda Belhachmi serait mort en Algérie

Mohamed Réda Belhachmi fait partie d’un groupe de terroristes qualifiés de dangereux par les autorités marocaines qui avaient lancé, en février dernier, un mandat d’arrêt à son encontre. Belhachmi avait encore fait parler de lui, en juin dernier, quand il sera identifié sur une vidéo d’Al Qaïda aux pays du Maghreb islamique comportant des menaces pour les pays de la région. Sur cette vidéo, qui a d’ailleurs été pour beaucoup dans le relèvement du niveau d’alerte à des attentats terroristes au Maroc, les autorités avaient également identifié deux autres terroristes marocains faisant également l’objet d’un mandat d’arrêt : Mohamed Aghbalou et Hmam Bilal. Les trois sont originaires de Tanger et avaient réussi à quitter le territoire national pour aller rejoindre les camps d’entraînement d’Al Qaïda dans la région sahélienne.

Mohamed Saïd Idghirni, qui avait déjà séjourné dans les camps du Sahel et qui purge actuellement une peine de dix ans de prison ferme, aurait facilité la tâche à ces derniers.

Dans de récentes déclarations, les responsables du ministère de l’Intérieur avaient affirmé avoir pris connaissance de la volonté de plusieurs terroristes marocains, se trouvant en Algérie, de regagner le pays pour y perpétrer des actes terroristes. Toutefois, expliquent les mêmes sources, ce groupe de terroristes n’a pu passer les frontières. A en croire Chakib Benmoussa, ministre de l’Intérieur, quatre autres individus avaient été arrêtés, il y a près de deux semaines, au moment où ils s’apprêtaient à partir en Algérie pour rejoindre les camps d’entraînement d’Al Qaïda dans les pays du Maghreb islamique.

Au ministère de l’Intérieur, on indique que la coordination et la coopération en matière de lutte contre le terrorisme entre le Maroc et l’Algérie, par le biais des services compétents, remontaient à 1999. Cette coopération, qualifiée de «sérieuse», a été «renforcée durant les dernières semaines».

Le Maroc a décidé, début juillet, de relever au maximum le niveau d’alerte pour faire face à d’éventuels actes terroristes. Dans sa décision, le ministère de l’Intérieur affirme se baser sur des «informations fiables» recoupées et vérifiées auprès des services de renseignement et de sécurité de pays amis.

Mohamed Boudarham

Aujourdhui.ma

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