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Le Souverain préside aujourd’hui l’ouverture de la session d’automnedu Parlement

A cette occasion, le Souverain, que Dieu le glorifie, prononcera un discours devant les membres des deux Chambres du Parlement. Le discours royal sera retransmis en direct par la radio et la télévision à partir de 16h00».

La session parlementaire qui s’ouvre aujourd’hui, sous la président de S.M. le Roi Mohammed VI sera l’une des plus chargées de cette législature. Ainsi, pas moins de dix projets de loi vont passer dans les rouages des deux Chambres. L’un des plus importants et qui peut soulever un vent de polémique est celui concernant le code électoral. Ce projet est primordial puisque c’est de lui que dépendent les résultats des prochaines échéances électorales.

Si la première mouture du projet soumise aux partis politiques a scindé la scène politique en deux blocs, résolument opposés, notamment en ce qui concerne le seuil d’éligibilité, les débats vont certainement être très animés car il y va de la survie de plusieurs formations politiques. Les deux dispositions, qui sont soumises actuellement à l’appréciation des parlementaires, touchent le vote et la représentation des MRE ainsi que le renouvellement des listes électorales. Un autre projet de loi est également très attendu.

Il a trait à la lutte contre le blanchiment des capitaux. Le projet de loi 43-05 vise à interdire l’exploitation du système financier à des fins criminelles et l’introduction de capitaux générés par des activités illicites ou délictueuses dans l’exercice économique et financier légal. Par ricochet, toutes les activités terroristes financées par les barons de la drogue ou de la contrebande vont être taries.

Aussi bien l’Istiqlal, le RNI que le MP convoitent ardemment le siège du président de la Chambre des conseillers. Mustapha Oukacha veut rempiler et le RNI se range derrière lui au nom du respect des accords qui ont fondé la majorité.

Le MP quant à lui, fort d’une plus grande représentation, mène une campagne en faveur d’un candidat qu’il n’a paradoxalement pas encore choisi. Pour son compte, l’Istiqlal est décidé à jouer les trouble-fêtes. Qu’il présente un candidat ou qu’il s’abstienne, le parti de Abbès El Fassi risque sérieusement de jeter un froid au sein de la koutla, mais aussi dans la majorité.

Karim Douichi
LE MATIN

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