Le fils de Hariri veut un tribunal international pour juger les assassins

Nous demandons à la communauté internationale de confirmer son soutien à la commission internationale sur l’assassinat de M. Hariri pour faire toute la lumière et traduire les auteurs devant un tribunal international. Nous ne cherchons pas une quelconque vengeance, nous cherchons à obtenir justice, a-t-il ajouté.

La publication du rapport (…) marque une étape importante dans la recherche de la vérité et de la justice au Liban, a-t-il souligné.

Il s’agit d’une étape historique pour le peuple libanais, pour notre région et pour les Nations unies. C’est la première fois au Liban et dans notre région qu’une enquête (onusienne) débouche sur des résultats et désigne des coupables. Nous espérons que cela aura un effet dissuasif et mettra un terme à l’usage de la violence comme moyen de réduire les opinions divergentes au silence, a-t-il insisté.

Malgré la mise en cause de Damas, Saâd Hariri a estimé que les conclusions du rapport Mehlis ne remettraient nénmoins pas en question les relations entre la Syrie et le Liban.

L’implication d’un groupe de malfaiteurs dans ce crime terroriste n’éclipsera pas notre longue histoire commune avec le peuple syrien qui reste notre frère, a-t-il assuré.

Il s’est par ailleurs dit très encouragé par la décision du Secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, de proroger le mandat de la commission d’enquête.

Nous ne laisserons pas les résultats de cette enquête faire l’objet de compromis et de marchandages, au Liban ou à l’étranger.

Rafic Hariri n’est pas mort en vain. Il a servi le Liban dans la mort comme il l’a servi dans la vie; et, à présent, il sert la cause de la vérité puisque les résultats de cette enquête bannissent le meurtre et -je l’espère – ouvrent une nouvelle ère de tolérance et de démocratie dans la région, a-t-il conclu.

Selon le rapport, la décision de commettre l’attentat dans lequel Hariri et 20 autres personnes ont péri le 14 février à Beyrouth n’aurait pas pu être prise sans l’aval de hauts responsables de la sécurité syrienne.

Sont notamment cités, de hauts responsables syriens, dont un beau-frère du Président Bachar el Assad, mais aussi le chef de l’Etat libanais, Emile Lahoud.

Damas a récusé ces accusations, dénonçant les intentions politiques de la commission d’enquête, dirigée par le procureur allemand Detlev Mehlis.

source:lematin

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