Fermeture surprise de l’aérodrome de Benslimane

Les entreprises qui sont logées au sein de l’aérogare de l’aéroport d’Anfa, fermé à son tour fin avril, ne savent plus à quel saint se vouer. Ces mêmes sociétés ont été les premières touchées par la fermeture de l’aéroport.

Certaines d’entre elles sont en cessation d’activité, d’autres se battent difficilement pour maintenir leur existence.

Du côté des entreprises privées qui exercent des activités liées directement à l’aéroport, c’est la consternation totale. «L’annonce de cette décision imprévue nous a plongés dans le flou total. Le peu d’espoir suscité par un éventuel transfert à Benslimane s’est évaporé.

On n’a plus aucune visibilité. Tous les clients qui assurent l’entretien de leurs avions chez nous sont partis», témoigne un entrepreneur.

Les entreprises se plaignent également d’être tenues à l’écart alors qu’elles sont les premières concernées par la fermeture de l’aérodrome. Elles demandent la réouverture provisoire de l’aérodrome d’Anfa en attendant que celui de Benslimane soit prêt.

Avant la fermeture de l’aérodrome Casa-Anfa, plusieurs scénarios ont été évoqués concernant le sort des entreprises qui exercent en son sein.

Le premier était d’affecter les entreprises qui exercent des activités liées à la piste vers l’aéroport de Tit Mellil pour l’aviation légère et à Nouaceur pour l’aviation commerciale (vols d’affaires et évacuation sanitaire).

Il est à signaler qu’un projet urbanistique stratégique, à l’image de ceux de la baie de Bouregreg à Rabat et du port Tanger-Med, devra voir le jour à l’aéroport de Casa-Anfa. Une agence d’urbanisation a été créée à cet effet.

Ce projet devra permettre la mise en place d’un nouveau cadre urbain avec des espaces verts, de sport et de loisir et surtout donner à la métropole un projet d’envergure pour créer une véritable dynamique urbanistique.

Ce projet sera réalisé par une société mixte qui sera mise en place incessamment.

Abderrahman Ichi

LE MATIN

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