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Devant la dégradation de la sécurité, il fallait des renforts

L’annonce du redéploiement des GUS (Groupements urbains de la sûreté), retirés il y a un mois de notre paysage urbain, ne manque pas de surprendre.

Ce retour est justifié officiellement par la volonté du renforcement de «l’appareil sécuritaire».

La proclamation, si vertueuse, ne saurait masquer la réalité cruelle des chiffres, notamment la hausse de 2 % de la criminalité en moins d’un an. Ceci étant, affirmer que la criminalité au Maroc n’a pas atteint le chiffre ravageur des grandes métropoles à travers le monde, c’est s’exposer à une «politique de l’autruche».

La sécurité est depuis toujours, l’urbanisation aidant, un besoin vital de l’homme. L’Etat en est le dépositaire et la police son bras séculier.

La réponse idoine et appropriée aux peurs des populations, est de mettre en œuvre une politique de prévention et de répression des crimes. La place et la mission des GUS, décriées, c’est d’abord d’assurer la «proximité» et une protection où la pédagogie tient lieu de moyen.

La modernisation du concept de sécurité, annoncée par le ministre de l’Intérieur, est d’autant plus liée à son renforcement en hommes et en formation qu’elle doit aussi s’inspirer d’une vision humaniste qui va de pair avec le pragmatisme et l’efficacité.

Hassan Alaoui
LE MATIN

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