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«De jour comme de nuit, les Casablancais ne cessent de se plaindre des travaux»

En effet, « suite à des réclamations de clients résidant dans le secteur concernant une chute de pression, une équipe de Lydec s’est déplacée sur les lieux le 8 août et a détecté une fuite sur une conduite d’eau potable d’un diamètre de 80 mm », indique un responsable de la Lydec.

Cependant, devant l’urgence de la situation, les équipes d’astreinte de la Lydec ont dû entamer, à 18 h, les travaux de réparation qui se sont prolongés jusqu’au lendemain matin. « La remise en service définitive a nécessité des travaux supplémentaires de renouvellement d’une vanne de fermeture.

De fait, le service a été complètement rétabli dès 6 heures du matin», explique Ahmed Talib, responsable des relations publiques à la Lydec. Et d’ajouter qu’il s’agissait « d’une intervention urgente qui ne pouvait pas être reportée au lendemain pour des raisons évidentes de continuité de service public ». En fait, le cas de la rue Jazouli n’est pas unique.

Le problème des nuisances sonores générées par les chantiers de réparation et le bruit assourdissant des marteau-piqueurs suscite un grand débat parmi les Casablancais. «Je préfère supporter le bruit des travaux de la nuit que de subir le chaos des chantiers de jour qui empêchent une bonne fluidité de la circulation», indique cette jeune conductrice de 32 ans.

En effet, on remarque souvent des palissades dressées en pleine chaussée au niveau de toutes les artères de la métropole. Résultat, une gêne considérable de la circulation. «On veut bien supporter les travaux de réparation à condition qu’on soit avisé à temps. Ainsi, nous aurons au moins le temps de déplacer les petits enfants et les personnes malades», rétorque un habitant de l’avenue 2-Mars. «Il suffit de faire preuve d’un bon sens du professionnalisme pour que tous les travaux de réparation et de réhabilitation au niveau de Casablanca se déroulent dans de bonnes conditions», ajoute-t-il.

Autre son de cloche au niveau de la Lydec, qui parle plutôt de tolérance : «A mon sens que les travaux se fassent de jour ou de nuit, les Casablancais ne cessent de se plaindre. Nous espérons seulement que nos clients soient plus tolérants et compréhensifs à l’égard de nos équipes», indique un technicien de la Lydec.

Tolérance ou professionnalisme, cette polémique autour des bruits sonores n’a pas l’air de prendre fin de sitôt. En attendant, les travaux au niveau de Casablanca vont bon train.

Nadia Ouiddar
LE MATIN

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