Traiter le problèmes des enfants privés de la famille

Dans une allocution, lue en son nom à l’ouverture d’une rencontre sur la prévention de l’abandon d’enfants, Mme Baddou a indiqué que la situation des enfants privés de la famille pose plusieurs problématiques complexes, apparues clairement lors de l’élaboration du plan d’action national.

Mme Baddou a précisé, lors de cette rencontre, organisée par l’UNICEF et la Ligue marocaine pour la protection de l’Enfance (LMPE), que le plan a fixé un certain nombre d’objectifs à réaliser à court et moyen termes, dont la réduction du nombre d’enfants privés de la famille et abandonnés, l’amélioration des conditions d’accueil dans les centres d’accueil et de protection, ainsi que le développement d’une base de données relative à l’enfant privé du milieu familial.

Cette rencontre constitue une occasion précieuse pour examiner les réalisations et envisager les perspectives d’avenir de l’action commune fondée essentiellement sur la contribution de tous, a-t-elle poursuivi. Elle permet également l’échange d’expériences des différents acteurs en vue d’aboutir aux meilleures approches pour la protection de ces enfants, a-t-elle dit.

Après avoir mis en exergue le rôle des associations à ce propos, Mme Baddou a souligné que l’Initiative nationale pour le Développement humain (INDH) consolide ce rôle et lui donne un nouveau souffle pour la concrétisation des voeux de SM le Roi Mohammed VI visant l’édification d’un Maroc solidaire qui valorise ses ressources humaines et répond aux besoins des catégories en situation difficile.

De son coté, Mme Fatima Hassar, présidente-déléguée de la LMPE, a émis l’espoir de voir cette rencontre, à laquelle participent nombre de secteurs gouvernementaux et des ONG, aboutir à l’unification de la vision et au renforcement de la coopération et du partenariat entre les différents acteurs et intervenants en matière de protection des enfants et des mères en situation difficile à travers l’ensemble des régions du Royaume.

Dans une allocution, lue en son nom, Mme Hassar a indiqué que les chantiers de développement socio-économique que connaît le Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi, constituent une base solide à même de renforcer les moyens de protéger l’enfance et de traiter de la question des enfants abandonnés et des mères en situation précaire et ce, conformément aux objectifs de l’INDH et au Plan d’action national de protection de l’enfance (2005/2006).

La prise en charge des mères en détresse et la protection de leurs enfants s’inscrivent en droite ligne des objectifs et des préoccupations de la Ligue dont la présidente, SAR la Princesse Lalla Amina, a toujours oeuvré pour la concrétisation et l’exécution des programmes et plans d’action relatifs à ce domaine.

Pour sa part, la représentante de l’UNICEF au Maroc, Mme Maie Ayoub, a relevé qu’on ne peut prévenir l’abandon d’enfants que si l’on tente de comprendre et d’apporter des réponses aux conditions socio-économiques de nombreuses femmes en situation difficile.

Cette rencontre, a-t-elle ajouté, est de nature à faciliter l’échange d’informations, d’expériences et de bonnes pratiques entre les différents intervenants et identifier des approches communes pour renforcer davantage la coordination et la collaboration entre les parties concernées.

De son coté, la présidente du Bureau local de la LMPE à Casablanca, Mme Touria Tazi, a insisté sur le fait que ce sont les mères en détresse qui souffrent quotidiennement de situations dramatiques.

La société marocaine a connu des changements sur plusieurs plans, a-t-elle fait remarquer, estimant, toutefois, que certaines femmes ainsi que des enfants continuent à souffrir de l’oubli.

Dans ce sens, Mme Tazi a exalté les efforts déployés par les volontaires qui se sont engagés dans l’action de protection des enfants et des mères en situation difficile.

Les représentants d’autres ONG ont également fait des exposés sur leurs expériences et contributions à alléger la souffrance de ces femmes et enfants.

MAP

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