Surgie de la nuit des temps…

Les premières lignes de l’Histoire de la chirurgie esthétique de l’Antiquité à nos jours nous rappellent que les hommes ont toujours cherché à restituer à leur corps son intégrité lorsqu’ils ont subi des mutilations. Les Egyptiens par exemple, réalisaient déjà des rhinoplasties 3 000 ans avant J.C. Les Romains eux, effectuaient des corrections esthétiques des paupières au Ier siècle avant J.C. Quant aux Byzantins, ils opéraient les becs de lièvre au IVe siècle.

Les guerres napoléoniennes, les deux conflits mondiaux ont participé à la révolution de la chirurgie plastique. Les gueules cassées de 14-18 ont constitué pour les chirurgiens de l’époque, un douloureux champ d’expérimentation. Ils ont dû réparer au mieux les visages mutilés auxquels il manquait le nez, les joues, les mentons, parfois les yeux et les arcades sourcilières.

Autant de circonstances qui ont permis à la chirurgie plastique de se moderniser. Aujourd’hui, elle connaît une croissance exponentielle. Notamment pour des besoins de confort… Le nombre des interventions augmente chaque année de 10% en France souligne l’auteur. Il consacre naturellement tout un chapitre à l’avènement de la chirurgie plastique, mais aussi à son avenir… prenant pour dernier exemple le cas de cette femme défigurée par un chien et qui, la première, a bénéficié d’une greffe de visage. Histoire de la chirurgie esthétique, de l’Antiquité à nos jours, du Dr Sydney Ohana, aux Editions Flammarion – 295 pages – 18 euros

Source: Destination Santé

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