Il est hors de question que les familles se déchargent des personnes âgées

Peu de personnes âgées au Maroc bénéficient d’une retraite. Comment régler la question de leur prise en charge ?

La problématique n’est pas simple. Il faut prendre en considération plusieurs aspects. Il y a en premier lieu le problème de santé qui se pose avec acuité. Nous avons aussi la question de la prise en charge, de la retraite… Il s’agit d’un certain nombre de facteurs qui sont, en effet, complexes. Un certain nombre de mesures sont mises en place comme l’AMO, le RAMED, le régime de retraite… Mais peut-être que ces mesures demeurent insuffisantes.

C’est pour cette raison que nous nous penchons sur la question pour voir vraiment quels sont les déficits qu’on doit améliorer. Mais ce qui est remarquable et important chez nous c’est la solidarité de la société et de la famille marocaine. Il est hors de question de créer des centres et que les familles se déchargent des personnes âgées.

Le centre ne doit être que l’exception ; un dernier recours pour ceux qui n’ont pas de famille. Nous privilégions les centres de jour et les clubs où les personnes âgées pourront s’épanouir et passer un moment agréable. D’autres mesures seront mises en place par l’Etat pour que ces personnes vivent dignement.

Un grand pourcentage des personnes âgées est handicapé. Cette donnée sera-t-elle prise en compte dans les stratégies nationales ?

Il existe déjà un plan national pour les personnes handicapées. Ce plan prendra en considération, bien sûr, les personnes âgées. On va soulever cette question. Nous tenons à donner un intérêt particulier à cette tranche de la société.

Propos recueillis par J.G.

LE MATIN

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