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Tourisme: la formation, que reste-t-il à faire ?

Ces engagements, qui devront traduire en effet les priorités du secteur touristique, seront présentés lors des prochaines Assises internationales, prévues fin février 2007 à Fès. Ces assises maroco-marocaines offrent ainsi cette occasion pour les opérateurs public et privé de coordonner leurs opinions pour être sur la même longueur d’onde lors des Assises internationales.

« L’échéance de la vision 2010 approche doucement. On est maintenant beaucoup plus sur des chantiers d’accompagnement. Les chantiers piliers (Ndlr, produit Maroc, Open sky et marketing) sont derrières nous », souligne Adil Douiri, ministre du Tourisme, lors d’une rencontre avec la presse, vendredi 1er décembre à Casablanca.

Signe de son importance, le débat sur le pilotage institutionnel mobilisera le ministre de l’Intérieur en personne. Chakib benmoussa sera à côté des maires de Casablanca et d’Agadir et des présidents des CRT (Conseil régional du tourisme) des deux villes. Le débat portera notamment sur la «raison d’être des CRT », la délimitation des missions de chaque intervenant dans l’activité touristique.

En ce qui concerne le débat sur la formation professionnelle, il sera focalisé sur le défi de la formation et de l’emploi ; sur ce qui a été fait et ce qui reste à faire. Ce n’est un secret pour personne : les besoins en main d’œuvre qualifiée dans les différents métiers du tourisme sont de plus en plus criants. L’objectif est d’atteindre le chiffre de 80 000 emplois à l’horizon 2010.

Si le flux des touristes à destination du Maroc est en progression, il faut disposer sur place de ressources humaines (RH) qualifiées pour pouvoir les accueillir. « Aujourd’hui le besoin en RH réel et il sera le chantier prioritaire des cinq prochaines années », estime M. Douiri.

ONMT, totalement restructuré
Le nombre des collaborateurs de l’ONMT est passé en trois années de 360 à 200 personnes, grâce notamment à l’opération de départ volontaire. De nouvelles compétences (de brillants éléments, dira M. Douiri) ont rejoint l’Office qui est à bout de sa restructuration. Du coup la masse salariale a été ramenée en 2006 à 80 millions Dh, contre 120 millions Dh en 2002. A rappeler que l’ONMT a cédé tout son patrimoine hôtelier.

Said El Hadini
menara.Ma

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