Le Maroc est indemne de la grippe aviaire

En réponse à une question orale à la Chambre des conseillers sur la maladie de la grippe aviaire, M. Laenser a souligné que son département a pris une série de mesures de prévention pour faire face à la grippe aviaire et mis en place un programme national pour contrôler la situation épidémiologique des volailles et lutter contre ce fléau en cas de son introduction au Maroc.

Le ministre a passé en revue les mesures prises à cet égard dont la dynamisation de l’action du Comité national de vigilance de l’influenza aviaire, créé en 2004, chargé de suivre et d’évaluer les développements de la situation sanitaire internationale à l’égard de la maladie et de maintenir une veille sanitaire permanente et rapprochée au niveau national.

Ce comité comporte des représentants du ministère, de l’Association marocaine de pathologie aviaire, des laboratoires régionaux des analyses et des recherches, de l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II, du Laboratoire national de contrôle des médicaments vétérinaires, du laboratoire Biopharma, du Haut commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la désertification et des professionnels du secteur, a précisé le ministre.

Les services concernés du ministère de l’Agriculture, a-t-il ajouté, ont activement participé au Comité interministériel de lutte contre l’influenza aviaire, qui regroupe plusieurs départements ministériels.

Le ministre a rappelé la décision relative à l’interdiction d’importation de toutes volailles vivantes et de produits originaires de volailles à partir de tous les pays déclarés infectés par la maladie.

Dans le même sillage, un plan d’action national a été élaboré par une commission vétérinaire pour la prévention et la lutte contre l’influenza aviaire.

Ce plan s’articule autour de l’épidémiovigilance clinique et sérologique des oiseaux domestiques et sauvages, le diagnostic de laboratoire de l’influenza aviaire et l’élaboration d’un projet d’arrêté spécifique pour la lutte contre cette maladie.

En raison de sa position géographique sur l’une des trajectoires essentielles des oiseaux migrateurs, le ministre a indiqué que le Haut commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la désertification a mis en place un réseau national pour le contrôle de la maladie comportant une cellule de coordination et de suivi au niveau central et des observateurs au niveau régional, notamment dans les régions humides qui abritent un grand nombre d’oiseaux aquatiques migrateurs.

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