le Maroc est en mesure d’exporter son savoir-faire en Afrique

Les fortes assises financières des établissements bancaires marocains, leur expérience réussie de privatisation dans plusieurs secteurs, la présence de plus en plus affirmée de banques étrangères et des fonds internationaux dans la finance au Maroc, la modernisation des marchés des capitaux marocains, la sophistication et la solidité des instruments de régulation, sont autant d’atouts qui ont permis au Maroc d’accumuler une expérience qu’il n’a cessée de mettre à profit dans le cadre de la coopération sud-sud, a-t-il souligné.

Les institutions financières africaines devraient prendre conscience que le marché des infrastructures (l’accès à l’eau potable ou à l’électricité, le transport ou les télécommunications) renferme des solutions novatrices pour promouvoir les investissements et optimiser les retombées positives du développement des infrastructures, longtemps ignorées, a appelé le président du GPBM.

S’agissant du secteur bancaire au Maroc, M. Benjelloun a précisé que ce dernier introduit désormais, dans son action, une dimension continentale, ajoutant que ce secteur a mis en place une stratégie à moyen terme pour ériger la place financière marocaine en hub régional.

Cette stratégie vise à promouvoir une plus grande intégration financière régionale du Maroc dans la perspective d’une large intégration économique à l’échelle continentale.

Coprésidé par M. Michel Camdessus, ancien directeur général du FMI et gouverneur honoraire de la Banque de France, et M. Mkapa, ancien président de la Tanzanie et membre de la commission Blair pour l’Afrique, le premier Forum des marchés émergents se veut un espace d’échange et de dialogue entre responsables gouvernementaux et experts de renommée internationale pour apporter des éléments de réponses aux problèmes économiques, financiers et sociaux auxquels font face les pays émergents.

MAP

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